les élus les chaînes de glace

Traduit de l’anglais par Nathalie Tremblay

Christina Dodd

les élus les chaînes de glace

Copyright © 2010 Christina DoddTitre original anglais : The Chosen Ones: Chains of IceCopyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction françaiseCette publication est publiée en accord avec New American Library, une division de Penguin Group (USA) Inc., New York, NYTous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François DoucetTraduction : Nathalie TremblayRévision linguistique : Féminin plurielCorrection d’épreuves : Katherine Lacombe, Éliane Boucher, Carine ParadisConception de la couverture : Mathieu Caron DandurandPhoto de la couverture : © ThinkstockMise en pages : Sébastien MichaudISBN papier 978-2-89733-445-1ISBN PDF numérique 978-2-89733-446-8ISBN ePub 978-2-89733-447-5Première impression : 2013Dépôt légal : 2013Bibliothèque et Archives nationales du QuébecBibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.1385, boul. Lionel-BouletVarennes, Québec, Canada, J3X 1P7Téléphone : 450-929-0296Télécopieur : 450-929-0220www.ada-inc.cominfo@ada-inc.com

DiffusionCanada : Éditions AdA Inc.France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99Suisse : Transat — 23.42.77.40Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Dodd, Christina

Les élus Traduction de: Chains of ice. Sommaire: 3. Les chaînes de glace. ISBN 978-2-89733-445-1 (v. 3) I. Tremblay, Nathalie, 1969- . II. Titre. III. Titre: Les chaînes de glace.

PS3554.O332C4614 2012 813’.54 C2012-942200-2

À Kerry Donovan.À l’avenir !

RemeRCiemeNTs

Leslie Gelbman, Kara Welsh et Claire Zion, mon apprécia-tion pour votre soutien de tout instant, et mon appréciation également au service artistique extraordinaire de chez NaL, sous la direction d’anthony Ramondo, pour les cou-vertures uniques. Comme toujours, j’apprécie le travail du service de publicité et de l’équipe géniale composée de Craig Burke et Jodi Rosoff. mes remerciements vont à l’équipe de production et, évidemment, un merci tout parti-culier à l’équipe spectaculaire des ventes de Penguin.

Les sept Élus

• Jacqueline Vargha : Douée de l’aptitude à prédire l’avenir. La marque de l’œil au creux de sa main en est la preuve. avec Caleb D’angelo auprès d’elle, Jacqueline doit remplacer sa mère adoptive à titre de médium prin-cipale des Élus.

• AaronEagle:Élevé par les amérindiens et marqué des ailes d’un ange, aaron a le don de se fondre dans l’ombre qui l’entoure. Toutefois, il ne peut être entier que lorsque la très convenable bibliothécaire, Rosamonde Hall, entre dans sa vie.

• CharismaFangorn : Une jeune gothique tatouée aux poignets et capable d’entendre le chant de la terre dans les cristaux et les pierres.

• IsabelleMason : membre de la famille bostonienne huppée des mason, isabelle a une empathie physique qui lui permet d’absorber la douleur d’autrui et de les guérir.

• SamuelFaa: Un avocat capable de manipuler la pensée d’autrui, et qui possède un lien étrange avec isabelle.

• AleksandrWilder :aleksandr est un étudiant. il n’a aucune marque, aucun don connu, et vient d’une famille aimante, mais il est tout de même choisi au nombre des Élus en raison de son lien avec la famille Wilder de l’État de Washington (de la série Darkness Chosen).

• John Powell : ancien membre de l’équipe de Gary White, il est célèbre pour sa force et son pouvoir… de même que pour le grand secret épouvantable qui le tourmente et l’a poussé à l’exil.

Les amis et les ennemis des Élus

• Irving Shea : Directeur à la retraite âgé de plus de quatre-vingt-dix ans, de l’agence de voyages Gitane et propriétaire du manoir où les Élus ont installé leur siège social.

• Martha:Domestique gitane dévouée aux Élus.

• McKenna: majordome, chauffeur et aide d’origine écos-saise de monsieur irving shea.

• VidarDavidov :Propriétairedu pub Davidov, situé dans les tunnels sous la ville de New York, et repaire des Élus. Davidov a une connaissance inexplicable des Élus et de leurs descendants.

• Osgood:Le cerveau derrière la destruction de l’agence de voyages Gitane et directeur diabolique des autres.

• GaryWhite:ancien chef d’équipe et l’un des Élus les plus dignes de confiance, Gary s’est éveillé du coma qui l’a privé de quatre années de sa vie… et de son âme.

Chapitre 1

Il y a cinq ans, dans les Andes, Chili, Amérique du Sud

Je ne suis pas le médium de ce groupe, mais cela me semble être un piège, dit John Powell en pénétrant dans

la grotte taillée à même la base du glacier en recul.sa respiration était visible dans l’air glacial. il dut se

pencher pour éviter le linteau de pierre bas érigé pour sou-tenir la glace. il entrevit les peintures rupestres montrant des intrus ensanglantés transpercés de lances, écrasés par des rochers et balayés par une rivière tumultueuse.

Cela n’augurait rien qui vaille.— Je sens également un piège, dit Kim sun Hee qui

marchait à côté de lui.John Powell jeta un regard à la petite Coréenne.— serait-ce les autres ?— Que crois-tu que sentent les autres ? Le feu et le

soufre ? se moqua-t-elle gentiment.— Non ?il écouta les craquements et les gémissements de la

grotte taillée de main d’homme, tandis que le glacier pres-sait contre les parois et le plafond. il jeta un regard devant, derrière et autour du groupe devant eux, en état d’alerte, à

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l’affût de tout signe indiquant qu’ils devaient sortir de là sur-le-champ.

Comme à l’habitude, Gary White ouvrait la voie, allant de l’avant. amina Berhane marchait à sa droite — elle déga-geait une lumière ambiante qui illuminait davantage le pas-sage sombre que leurs lampes de poche et leurs lampes frontales. max Novak était à sa gauche — placer max à proximité du trésor, et l’or et les joyaux l’interpelleraient. sophie moore et Bataar Lohar étaient un pas derrière eux.

Puis, il y avait sun Hee et John, traînant quelques mètres derrière le reste des Élus, formant l’arrière-garde.

— Ce n’est pas une odeur des Autres. Ce sont des gens — ils sentent comme des gens. si on pouvait s’appro-cher d’eux, je pourrais les identifier, dit Sun Hee en baissant la voix, mais je ne m’approche jamais. il semble qu’ils s’en prennent toujours aux abandonnés lorsque nous sommes sur un coup.

Était-ce là un reproche ? John le croyait. Ces gens, Gary et ses six compatriotes, représentaient à ce jour le groupe d’Élus le plus puissant au monde. L’agence de voyages Gitane les envoyait dans les missions dignes des meilleurs films d’action de Spielberg. Leur style de vie était dange-reux, excitant, et faisait d’eux les vedettes des Élus.

Toutefois, ils ne semblaient jamais aptes à réaliser leur énoncé de mission — si modeste et si important soit-il — de sauver les enfants rejetés avant qu’ils ne soient enlevés et que leurs dons particuliers ne soient utilisés par les hommes de main du diable.

sun Hee tourna la tête d’un côté et de l’autre, balayant l’espace pour noter des odeurs.

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— Hier, des gens, j’ignore qui, ont marché près de l’en-trée et se sont aventurés quelque peu à l’intérieur, mais hier soir le vent et la neige ont mélangé les odeurs. Je ne crois toutefois pas que nous ayons à craindre une embuscade.

John scruta les symboles gravés dans la pierre des parois, la façon dont le plafond était arqué au-dessus d’eux, puis, à la façon d’une illusion d’optique de certains parcs d’attractions, comment il disparaissait en un point de fuite courbe.

— Du moins, pas d’un être vivant, dit-il.— Tu es inquiet, déclara-t-elle en jetant un regard à sa

main droite nue, une ombre dans ses yeux bruns.il jeta également un regard, et dans le passage sombre,

ses ongles éclairaient d’une faible lueur bleue. Il fléchit les mains, retenant le pouvoir à l’intérieur.

— Ouais.— Hé, derrière, ne soyez pas si poltrons, leur cria Gary.

Max affirme que nous y sommes presque.sa voix résonna contre les parois du long tunnel sombre

et revint amplifiée, plus forte.De petites pierres tombèrent du plafond.— merde, grommela John, pas si fort.— Je parlerai aussi fort que je le veux, cria Gary.De nouveau, la voix fut amplifiée. De nouveau, il plut

des pierres. Plus de pierres, cette fois-ci. Quelque chose de gros tomba derrière eux, faisant trembler le sol, ébranlant la confiance de John. Il se retourna. Sun Hee envoyait son fais-ceau de lumière sur une grosse pierre qui bloquait mainte-nant la sortie. Pas complètement. il était possible de passer par-dessus, mais la voie facile avait disparu.

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Gary en serait ravi — et c’était bien là le problème avec Gary. John le respectait, vraiment. Parce que Gary était plus âgé, à l’aube de la quarantaine, et avait un charisme d’enfer. Gary était devenu membre des Élus alors qu’il était un jeune homme de dix-huit ans, beau, brillant et en forme. il avait été élu le chef — évidemment — et y était resté pendant les sept années réglementaires.

Traditionnellement, après un terme, la plupart des Élus choisissaient de reprendre une vie normale — banquiers, propriétaires de ranch et guides touristiques, des gens qui en savaient trop sur le combat entre le bien et le mal, mais qui n’étaient plus aux premières lignes.

Pas Gary. il était resté en poste pour diriger une nou-velle équipe, puis une troisième, et maintenant il était à la tête de ce groupe. au cours des deux dernières années, John avait vu Gary piloter un avion, découvrir des ruines mayas encore inconnues au Guatemala, traverser le désert du sahara et sauver un chaton pour le plus grand plaisir d’une dame âgée. L’homme était étonnant.

Cependant, aucun défi n’était trop grand pour Gary, aucune victoire suffisamment convaincante. S’il considérait que la mission était trop facile, il cherchait comment la rendre plus palpitante.

avant que John ne devienne un Élu, il était un militaire. Personne n’allait au-devant de la mort ; ce n’était pas la façon de procéder. et chacun espérait qu’elle ne viendrait pas vous chercher.

Oh, il ne disait rien, mais dernièrement il s’était demandé s’il était censé suivre quelqu’un qui carburait à l’adrénaline. Pis encore, il croyait que Gary était au courant de ses doutes — l’homme, après tout, savait lire dans l’esprit

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des gens — et John craignait que ses doutes n’alimentent le goût du danger de Gary.

— Tu n’as pas froid aux mains ? lui murmura sun Hee en glissant ses mains gantées sous ses aisselles.

— J’ai grandi dans les montagnes de Russie et en sibérie.

il ne s’étendait jamais sur le sujet. aucun des Élus ne connaissait ses parents biologiques, mais la plupart d’entre eux n’avaient pas un tel passé.

Honnêtement, la majorité des enfants ne survivaient pas à de telles origines.

— Tout va bien derrière, sun Hee ? appela Gary.elle sourit, flattée, comme ils l’étaient tous par ses

attentions.— Oui, Gary.— Le grand ne t’inquiète pas avec ses préoccupations ?— Non, John est prudent, mais toujours pour de bonnes

raisons.John appréciait le sentiment, mais du coup, il souhaita

presque qu’elle n’ait pas dit cela. avec son mètre quatre-vingt-deux, sa bonne forme physique, ses cheveux noirs et ses yeux noisette, Gary attirait les femmes, toutes les femmes. amina couchait en ce moment avec lui, mais John était sous l’impression que Gary avait fait le tour de toutes les femmes au service de l’agence de voyages Gitane, toutes les femmes qui s’étaient retrouvées dans ses équipes d’Élus, et avait l’œil sur toutes celles qu’il n’avait pas encore baisées.

sun Hee était l’une de ces intouchées. John n’avait pas besoin de jouer au plus fort parce que sun Hee avait parlé

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de lui avec admiration, et il ne voulait pas que Gary se sente obligé de faire du charme à sun Hee plus tôt que tard.

Pourtant, il ne dit rien lorsque Gary lui cria :— Viens te joindre aux téméraires. C’est plus amusant

que de rester à côté de ce Russe rabat-joie.John n’était pas d’origine russe. il avait vécu en Russie

depuis l’âge de dix-sept ans, alors qu’il avait franchi les monts Oural vers le sud, puis vers la mer Noire et en traver-sant la Turquie. en travaillant, il avait payé sa traversée. il avait obtenu une identité, un passeport et un visa américain pour services rendus — la seule fois où il avait monnayé son pouvoir. si le destin avait quelque chose à y voir, il aurait dû subir un revers pour avoir fait mauvais emploi de son don. mais en toute vérité, il n’avait jamais regretté ce qu’il avait fait. il cherchait à s’en sortir, et il avait fait ce qu’il pouvait pour y parvenir, et le destin n’en sembla pas affecté… ou peut-être gagnait-il simplement du temps.

maintenant, il attendait que sun Hee trottine pour aller rejoindre Gary, mais à sa grande surprise, elle leva les yeux au ciel et haussa les épaules. Puis, elle alla rejoindre le groupe de Gary.

John l’observa. ses traits exotiques et la délicatesse de son corps lui donnaient une impression de fragilité. elle restait en retrait pour observer, et prenait rarement la parole. Toutefois, elle attaquait de front toute difficulté, marchait, grimpait et se battait avec toute sa force, et il l’avait toujours admirée. Bataar ralentit pour se laisser rejoindre par John. il était court et trapu, avec des pom-mettes hautes et des cheveux noirs et raides. il entendait des choses : la respiration d’un enfant perdu, le murmure

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des ailes d’un papillon… maintenant, d’une petite voix, il demanda :

— Tu entends cela ?John s’arrêta pour tendre l’oreille. il entendit un bruit de

pas, le glissement de la glace sur la paroi, le sifflement d’un vent qu’on ne sentait pas.

— entendre quoi, exactement ?— De l’eau, répondit Bataar.Les poils se dressèrent sur la nuque de John. il écouta de

nouveau, sans rien entendre.— Où ?— Devant, dit Bataar d’un geste vague.John réfléchit. L’hélicoptère avait tracé des cercles au-

dessus de la vallée avant de les déposer. Le grand glacier bleuté serpentait dans les hauteurs montagneuses, fracturé et escarpé, tirant des sédiments des montagnes rocheuses environnantes et les laissant derrière en traînées grisâtres. Le pilote démontra qu’il avait déjà mené des touristes à cet endroit en leur disant de combien le glacier avait reculé au cours de la dernière année.

— environ six mètres, sourit-il, montrant des dents tachées de tabac. J’ai été le premier à découvrir la grotte, une grotte que mon peuple a bâtie il y a des milliers d’années dans la pierre et la glace. Puis, je vous ai téléphoné. C’est bien, non ? Combien me paierez-vous ?

À ce moment, John avait été si amusé par l’avidité si évi-dente du type qu’il n’avait pas remarqué qu’ils avaient atterri sur la pierre à l’extrémité du glacier — et que même si le glacier fondait manifestement, il n’y avait aucun ruis-seau à sa base.

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maintenant, les paroles de Bataar lui faisaient com-prendre que quelque part, quelque chose empêchait le gla-cier de s’écouler.

— Quelle quantité d’eau ? demanda John.— Pas beaucoup. Pas encore. sais-tu ce qui arrivera

lorsque la force du glacier sera libérée ? demanda Bataar.Oui, John le savait. Ce serait un déluge dévastateur.

Lorsque l’obstacle céderait, le glacier, lubrifié par l’eau, glis-serait violemment et bloquerait la grotte et tout ce qui s’y trouvait.

— Devrions-nous en parler à Gary ? demanda Bataar, qui était d’origine mongole.

il avait voyagé dans l’Himalaya. il saisissait l’impor-tance de la situation, la comprenait probablement depuis avant de pénétrer dans la grotte.

— Non, mais voyons si nous pouvons les faire presser le pas, dit John en jetant un regard vers l’avant… vers le groupe qui avait maintenant disparu de leur vue.

il se précipita vers l’avant, Bataar sur ses talons. Une paroi de glace, peinte pour ressembler à un tunnel, s’érigea soudainement devant eux, tandis que le passage s’ouvrait sur la gauche. John glissa sur la glace, ses bottes cloutées le freinant à peine.

Bataar le percuta, les propulsant tous les deux contre la paroi.

La plaque de pierre céda, comme si elle reposait sur une éponge. il plut de la glace, qui s’émietta contre leur visage comme des morceaux de verre. Tout à coup, John put entendre un faible bruissement d’eau.

LES CHAÎNES DE GLACE

CHRISTINA DODDCHRISTINA DODDAuteure à succès du New York Times

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3ISBN 978-2-89733-445-1

www.ada-inc.cominfo@ada-inc.com

Pendant un été magique, Genny Valente s’évade pour aller observer la faune dans les montagnes sauvages. Rien ne lui laisse croire qu’une bête plus inquiétante qu’un léopard se terre dans la forêt… un homme, un des Élus, trahi par son don et tourmenté par ses souvenirs. John Powell a fui son destin et son devoir, mais il voit en Genny sa seule chance de rédemption. Il la traquera, l’enlèvera, l’aimera comme seul un sauvage est en mesure de le faire. Cependant, lorsqu’une nouvelle trahison laisse planer sa menace, John doit faire appel à des pouvoirs qu’il avait juré de ne plus jamais utiliser. Alors, seule Genny peut le sauver… si elle ose.

« Chaudement sensuel et superbement haletant ! »—Booklist

Une femme ingénue est prise entre deux rivaux dans le combat du bien contre le mal dans ce nouveau roman des Élus, nouvelle série fascinante de l’auteure Christina Dodd, acclamée par le New York Times.

UNE TEMPÊTE D’OMBRESLES ÉLUS

CHRISTINA DODDCHRISTINA DODDAuteure à succès du New York Times

LES ÉLUS_Tome 2-UNE TEMPÊTE D’OMBRES.indd 1 12-10-31 09:53

Tome 2

Les élus - tome 3.indd 1 2013-07-22 08:07