9 R. LAHRECH incertitudes et marge d'erreur · 2013. 4. 29. · Monté Carlo) – Méthode...

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  • Comparatif defréquention dusite Internet de

    la FondationBâtiment-

    Energie 2011 /2012

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    Plan de la présentation

    ! Partie 1 : place de la modélisation et des outils de calculdans le processus GPE

    ! Partie 2 : Analyses de sensibilité et de propagationd’incertitudes : principes, quelques exemples

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    Partie 1 : place de la modélisation et des outils de calcul dans leprocessus GPE

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    LA MODELISATION DANS LE PROCESSUS DE LA GPE

    La modélisation : un outil nécessaire pour la mise en place et le suivi d’une GPE(GPEI, GRE)

    Nécessité d’une précision croissante du modèle depuis la phase pré-étude, la phase contractualisation à la phase suivi

    Minimiser les incertitudesCorriger les écarts prévision/réalisé

    Audit Energétique

    Paramétrage et calibragedu modèle avant travaux

    Définition de la référence

    Choix et exécution des travaux

    Utilisation du modèle ‘calé’ pouroptimisation travaux

    Choix des travaux - optimisationCalcul prévisionnel pour

    l’engagement, pour l’ajustement

    Phase de contractualisation

    VérificationGPEI

    Outil decalcul peut

    servird’arbitre

    Pré - études études travaux Réception

    Suivi de laperformance

    (GRE)

    Outil de calcul :aide au suivi

    Affinement dumodèle

    Compréhension desdérives, anticipation,

    etc.

    ExploitationMise aupoint

    Outil de calcul:

    aide à lavérification et àla consolidationdu système de

    M&V

    Révision del’engagement??

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    LA MODELISATION DANS LE PROCESSUS DE LA GPE

    ! le modèle thermique

    " Simplifié" Détaillé" Dynamique" Etc..

    Nécessité de choix d’un modèle adapté

    ! Le type d’engagement

    " En valeur absolue / En écart par rapport à une situation deréférence

    " Pour toutes les consommations d’énergie / pour lesconsommations d’énergie de certains usages, etc.

    " A usage et fonctionnement identiques à la situation initiale /définis par le MO/ etc.

    " GPEI et GRE, uniquement GRE, etc.

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    LA MODELISATION DANS LE PROCESSUS DE LA GPEQuelques définitions

    ! Variables statiques : variables dont l’évolution dans le temps est très lente,exemples :" Coefficient Up des parois opaques" Rendement nominal d’un générateur établi selon une norme" Facteur solaire d’une protection solaire" ..

    ! Variables dynamiques : variables qui évoluent ou peuvent évoluer rapidement,exemples :" Climat ( température extérieure, ensoleillent, vent, etc.)" Température de consigne ( l’usager ou le manager peut la changer

    régulièrement)" L’occupation du bâtiment" Débit de renouvellement d’air" ..

    ! Variable critique : donnée d’entrée du modèle dont l’incertitude présente un fortimpact sur la variable d’intérêt.

    ! Variable d’intérêt : variable de sortie du modèle considérée comme indicateur deperformance pour l’engagement de garantie

    Donnéesd’entrée dumodèlePeuvent êtrecritiques

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    LA MODELISATION DANS LE PROCESSUS DE LA GPELa Phase Audit

    Principalement survariables statiques

    PAGE 7

    variables d’entrée

    Variable 1

    Variable 2

    Variable n

    Analyse desensibilité sur labase du modèleV0

    Minimisation des erreurssur les variables

    critiques

    ! ETAPE 1 : paramétrage du modèle

  • LA MODELISATION DANS LE PROCESSUS DE LA GPELa Phase Audit

    ! ETAPE 2 : calibrage du modèle

    Consommationfacturée

    Propagationd’incertitudes

    Erreurs données entrées(intrinsèques)

    minimisées calibrage+

    Modèle calé

    Calibrage des modèles : nécessité d’une méthode solide# Reproductibilité et robustesse# Analyse de sensibilité# Incertitudes de sortie# Précision : qualité du modèle de calibration

  • LA MODELISATION DANS LE PROCESSUS DE LA GPELa Phase choix et exécution des travaux

    $ Simulation de l’impact de différents bouquets de travaux et d’amélioration sur labase du modèle calé (modèle V2)

    $ Optimisation et choix du bouquet de travaux à mettre en oeuvre

    $ Simulation de l’impact des travaux pour fonctionnement futur

    $ Analyse de sensibilité pour :# déterminer les variables critiques après travaux,# affiner bouquet de travaux,# pour déterminer variables d’ajustement et méthode

    d’ajustement

    $ Propagation d’incertitudes pour fixer niveau d’exigence

    Variable d’ajustement : variable prise en compte pour moduler le niveau d’engagementExemple : climat

    Méthode d’ajustement : fonction de modulation du niveau d’engagement en fonction desvariables d’ajustement

  • LA MODELISATION DANS LE PROCESSUS DE LA GPELa phase suivi en exploitation

    ! Aide au suivi de l’engagement : utilisation du modèle calé et en continuelaffinement en phase suivi et exploitation

    $ Pour détecter les dérives

    $ Pour mieux comprendre le fonctionnement du bâtiment

    $ Pour anticiper afin d’atteindre les objectifs de l’engagement

    $ Pour prédire l’impact de changements ponctuels ou à venir

    $ ..

    Affinement du modèle

    Phase exploitation - Système de M&V

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    Partie 2 : Analyses de sensibilité, propagation d’incertitudes

    PrincipesExemples d’application

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    Analyse de sensibilité et d’incertitudeprincipes

    L’analyse de sensibilité globale est une méthode qui permet de :

    # quantifier l’influence des différentes variables et paramètres surla variabilité de la réponse d’un modèle (variable d’intérêt)

    # détecter des interactions entre les différentes entrées ;# résumer un modèle complexe sous la forme d’un méta-modèle

    plus facilement manipulable.

    Identifier lesvariablescritiques

    L’analyse et la propagation des incertitudes permet de donner des informationssur l’incertitude associée à la variable d’intérêt calculée au regard desincertitudes sur les variables critiques

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    La méthode de Morris permet de classer les variables d’un modèle en troiscatégories.

    1. Entrées ayant des effets négligeables (µ* et s faibles)2. Entrées ayant des effets linéaires et sans interaction(µ* élevé, s faible)3. Entrées ayant des effets non linéaires et/ouavec interactions – sans distinction de ces deux types d’effets (s élevé)

    L’hypercube des variables analysées est exploré discrètement en suivant r plansd’expérience. Chaque plan d’expérience :• est initialisé par tirage aléatoire dans l’espace discrétisé des variables d’entrée ;• consiste en la perturbation successive de chaque variable d’entrée (OAT ou «One At a Time »).

    La méthode de Morris nécessite ainsi r.(p+1) expériences où p est le nombre devariables. Il s’agit d’une méthode de criblage

    Analyse de sensibilitéMéthode de Morris - principe

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    ! Calcul à chaque expérience un effet élémentaire de la variable perturbée (Xi),

    Effet élémentaire = la variation de la réponse du modèle relativement à la perturbation.r plans d’expériences pour chaque variable Xi > un ensemble de r effets élémentaires pour chaquevariable Xi

    Analyse de sensibilitéMéthode de Morris – mesure de la sensibilité

    µ*

    s

    Homogénéisation des indicateurs par dimensionnement des effetsélémentaires par l’écart type

    ! Mesure de la sensibilité – 2 indicateurs% µ* : la moyenne des valeurs

    absoluesvaleur importante effets importants (en moyenne)modèle sensible aux variations de l’entrée

    % s : l’écart type des effetsélémentaires, est une mesure desinteractions et des effets nonlinéaires

    valeur importante :effets qui dépendent :• soit de l’entrée elle-même : effet non linéaire• soit des autres entrées : interaction(la méthode ne permet pas de distinguer les 2 cas)

    Forte variabilitéde l’indicateur= effetcomplexe ( nonlinéaire/interaction)

    Faiblevariabilité del’indicateur= effet simple(linéaire)

    Faiblevariation de Y= effet faible

    Fortevariation de Y= effet fort

    x1

    x2

    x3 x7

    x5

    x6

    x4

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    Analyse de sensibilitéMéthode de Morris – mesure de la sensibilité

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    Analyse d’incertitude

    L’analyse d’incertitude est effectuée à partir d’un tirage aléatoire simple (typeMonté Carlo) – Méthode recommandée dans le cadre de la simulation thermiquedu bâtiment

    Incertitude sur les consommations :

    !estimée en probabilisant les données’entrée d’un code de calcul thermique et enpropageant leurs incertitudes par simulationnumérique

    !ce qui est recherché : un intervalle dans lequelon pourra estimer que se trouve la ‘valeur vraie’avec une probabilité ! , C’est un intervalle detolérance , cette estimation sera elle mêmeaffectée d’une incertitude "

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    Analyse d’incertitude

    La détermination d’une incertitude élargie à 90% consiste alors à la donnée desrangs de la borne inférieure et supérieure d’un intervalle majorant l’intervallethéorique dans 90% des tirages. On parle d’un niveau de confiance de 90%

    L’incertitude élargie à 90% avec un niveau deconfiance de 90% est appelé incertitude 90- 90.

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    Analyse de sensibilité et d’incertitudeLes difficultés

    ! Pour l’analyse de sensibilité, déterminer pour les données d’entrée du modèlethermique des intervalles d’incertitude et son écart type.

    ! Pour la propagation d’incertitude, déterminer pour les variables critiques :! La loi de distribution de la probabilité de l’incertitude! L’incertitude élargie à 90%! l’intervalle propagé Variable Loi

    Incertitudeélargie à 90%

    Intervalle propagé(normalisé parl’espérance)

    Valeur deréférence

    (bibliographie)

    Longueurs U 5% (DE) [0.95 , 1.05]

    Surfaces T 7% (MC) [0.82 , 1.18]

    Coefficient detransmission

    surfacique desparois opaques

    T 22% (MC) [0.68 , 1.32] 20%

    Coefficient detransmission

    surfacique desbaies vitrées

    U 14% (ST) [0.84 , 1.16] 16%

    Apportsmétaboliques

    sensiblesN 6% (CQ) [0.91 , 1.09]

    Apportsmétaboliques

    latentsN 25% (CQ) [0.61 , 1.39]

    Apportsbureautique

    N 30% (CQ) [0.53 , 1.47]

    Apportséclairage

    N 25% (CQ) [0.61 , 1.39]

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    Analyse de sensibilité et d’incertitudeExemples

    !"#$%&'()*(+,-&./01+2,34&.5"*%34 67 /6 89&:&.;-LR XD$TPU

    B*"I2J&%?-)1(,&%)("C1*CC*2"D2-ED*-"%

    .5J34&.BF1AGH34Q >MR XD$TPU

    82,I&+)*I>-&%?-)1(,&%)("C1*CC*2"D2-ED*-"%&.KC*8+)34&.BF1GH34

    Q KLR XD$TPU

    B(,,&C2,()&?-(L">&>(*"&D2-ED*-"%&./#34.M34

    I LOR VGH$TPU

    B*"I2J&C2,()&?-(L">&>(*"&D2-ED*-"%./J34&.M34

    Q ;=R XD$TPU

    B*"I2J&'*C*+,-&%)("C1*N("D-&.7,J34 Q ;=R FJD!"O,%)(L2"&P2J)(%-&$"I-)&Q&K(-)

    -"'-,2#-&()-(&$"*%&.R!"=U

    Table 1, standard deviation characterizing uncertainty on ENVELOPinput dataDT = Distribution Type – U: Uniform, T: TriangularSD = standard deviationCM = characterizing method – PE: Propagation oferror, MCS: Monte Carlo simulation, DA: dispersionanalysis, EBA: Experience based assessment

    0.002 0.005 0.010 0.020 0.050 0.100 0.200

    0.00

    10.

    002

    0.00

    50.

    010

    0.02

    00.

    050

    0.10

    00.

    200

    sample mean modulus of the so-called elementary effects [|̄ d|]

    sam

    ple

    stan

    dard

    dev

    iatio

    n [s

    ]

    Sensitivity analysis on Cep (kWhep/m_.year)

    Surf

    hb

    L_ptth

    S_m

    S_plb

    S_plh

    S_vit

    Uplb

    UplhUm

    Uw

    Pt_th

    Fs_opFs_vit

    Tau_tl

    Iquotq4

    COP

    EER Tcons_ch

    Tcons_fr

    Ventil_d

    Ventil_p

    Ventil_Tan

    Ecl

    BuildingHVACLighting

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    Analyse de sensibilité et d’incertitudeExemples

    Histogram and density probability function of Cep

    Cep kWhep/m_.year

    Dens

    ity

    300 320 340 360 380 400

    0.000

    0.005

    0.010

    0.015

    0.020

    Expanded uncertainty 90/90

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    Analyse de sensibilité et d’incertitudeExemples

    G#@$*A2')$.#7@-'$7'*7

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    Conclusions

    ! Importance des outils de simulation dans la prédiction de la performanceénergétique des bâtiments

    ! Nécessité de réduire l’incertitude sur les valeurs simulées prévisionnelles dela performance énergétique$ Calage des modèles :

    # Paramétrage en minimisant les incertitudes des variables d’entrée# Calibrage en utilisant des méthodes robustes basées sur les

    analyses de sensibilité et sur les incertitudes en sortie

    Les méthodes d’analyses de sensibilité et de propagation d’incertitudes : deséléments nécessaires pour le paramétrage et le calibrage des modèles etpour une prévision de la performance énergétique dans un intervalle deconfiance donné