2007-01 - BD Nostalgia Vol. 1 #4

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BD Nostalgia

BD Nostalgia nº4 - Janvier 2006. Publication mensuelle. SM Design, 3230 desmarteau, Mon-tréal, Qc., H1L 4P1, Tél.: 514-299-2966. Direc-teur et rédacteur en chef Sylvio Martins. Cor-rectrice Véronique Forest. Marketing Pascal Desjardins. Les opinions exprimées dans les colonnes de ce magazines n’engagent que leurs auteurs. La reproduction des textes, dessins et graphiques est interdite sans l’auto-risation écrite de l’auteur et de l’éditeur. Les images sont © 2006 par leurs auteurs. Dessin de couverture Angel Sanctuary. Cette publica-tion étant susceptible de comporter des er-reurs (nul n’est parfait) nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour les éventuels désagréments que cela pourrait causé. Dépôt légal à parution.

ANIME / MANGA - Anime Flash Black Blood Brothers 04 Night Head Genesis 06 - Anime Flashback Cat Girl Nuku Nuku 10 Lady Oscar 12 - Mega Dossier Gundam IV Mobile Suit Gundam 0083 Stardust Memory 16 - Lexique et Termes Techniques 22 - Manga au Max Bio Xenon 28

BD EURO - Euro Dossier Marsupilami 30 - Découverte du mois Lady S 36 Spirou et Fantasio À Tokyo 38 Lucky Luke: La corde au cou 40 Sillage 42

COMIC US - Dossier du mois 44 - Chronique du Good Dr. Nightmare on Elm Street 52 Official Handbook of the Marvel Universe 52 Ultimate Fantastic Four 53 Union Jack 53 La mort de Gwen Stacy 54 - Cinéma Comics Le 4 fantastiques 56 - Couvertures de l’année 58

Les énergies du passé III "La nostalgie consiste à se raccrocher au passé, comme en une sorte de refus de l’avenir. Ce n’est pas sain du tout. Par contre, prendre les énergies du passé afin de créer un avenir, cela me paraît noble et estimable". En 1917 à Barcelone en Espagne c'est la premi-ère publication du périodiques TBO; le succès fut si grand que dès cette époque toutes les revues de bande dessinée furent appelées te-beos en Espagne, ainsi que les sections des journaux qui publiaient des encarts de bande dessinée ou des histoires pour enfant. En 1929, en Belgique, une bande dessinée en noir et blanc est publiée dans Le Petit Ving-tième, un supplément du journal Le Vingtième Siècle destiné aux jeunes. C'est le début des Aventures de Tintin créées par Georges Remi, dit Hergé. D'un point de vue graphique, la ligne claire de Tintin n'est pas la révolution que l'on dit souvent, puisqu'à l'époque, La Famille Illico paraît depuis près de quinze ans, et Zig et Puce, par Alain Saint-Ogan, existent depuis quelques années aussi — Hergé s'en est, du reste, beaucoup inspiré. Ce sont à d'autres qualités qu'Hergé devra son succès : une technique épurée du récit graphique (jamais de textes inutiles, un grand sens de l'ellipse), de bonnes réminiscences d'auteurs tels que Jules Verne ou Maurice Leblanc, et, à partir du Lotus Bleu, un goût tout à fait inédit en bande dessinée à l'époque pour le travail de documentation.

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Anime Flash

Anime Flash Black Blood Brothers

Si je vous parle de vampires, de guerre entre clans, de manteau et de chapeau rouge, vous pen-serez toute de suite à Hellsing. Or dorénavant, il faudra aussi compter sur Black Blood Bro-thers de Group TAC (Gilgamesh) et Studio Live (de la sous-traitance pour BONES ou Production I.G). En effet, le héros, Jirou Mochizuki (doublé par Takahiro Sakurai, que l’on voit partout en ce moment) a,

plus ou moins, le même look qu’Alucard. Si je précise "plus ou moins" ce n’est pas anodin puisque pour éviter le plagiat, les au-teurs ont essayé de varier en optant pour un rouge pétant sponsori-sé par les pompiers et un chapeau pointu... On a la classe ou on ne l’a pas, hein ! Il y a 10 ans, une guerre sainte ravagea la ville de Hong Kong. Jirou Mochizuki, un héros vampire surnommé Lame d'Argent, demanda alors la création d'un district spécial au Japon où pourront cohabiter les humains (Red Blood) et les vampires (Black Blood). De nos jours, Jirou et son petit frère Kotaro reviennent au Japon et décou-vrent que les Kowloon Children, les responsables du précédent conflit, sont de retour bien décidés à prendre leur revanche. Sur place, Jirou fait la connaissance de Mimiko Katsuragi, une em-ployée de la ville qui sera leur guide à travers le district... Difficile d’accrocher aux premiers épisodes de cet énième récit vam-pirique mal fagoté comme son héros principal et bien trop ambi-tieuse pour une série B. En effet, les six premiers (sur douze) sont tous simplement incompréhensibles et on ne voit jamais où le scé-nariste Yuu Sugitani et le réalisateur Hiroaki Yoshikawa veulent en venir. Ceux qui resteront accrochés au wagon pardonneront rapide-ment la narration bordélique puisque Black Blood Brothers prend son envol dans sa seconde partie. Les Kowloon Children rentrent

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Anime Flash enfin en action et commencent à semer la zizanie au sein de la cité. Les péripéties s'accélèrent alors (tout comme le rythme) et l'animé devient enfin un peu bourrin (mention spéciale à l'affrontement Cain/Yafuri). Contrairement à Hellsing, ce sont les personnages se-condaires qui retiennent l'attention. Jirou, par exemple, fait pâle fi-gure face au pyromane Zelman Clock ou la vénéneuse Cassandra Jill Warlock. Le manque de charisme et de profondeur du héros principal n'est pas le seul défaut majeur de l'animé. Sa courte durée empêche Black Blood Brothers d'exploiter pleinement son pitch de départ.

Ainsi, le final est expédié à la vitesse de la lumière sans pour autant conclure totalement. Dommage, car sur la seconde moitié la série pouvait se vanter d'être une alternative intéressante à Hellsing. Techniquement, Black Blood Brothers montre rapidement ses li-mites avec une animation limitée pour un titre de 2006 et une réali-sation passe-partout (mais efficace lorsqu'il le faut). Tout au long des épisodes, on ressent un certain manque d'expé-rience (c'est une première réalisation) et de surcroit tous les défauts de jeunesse que je viens de citer. Vaux mieux rater sa série pour ça

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Night Head Genesis

Night Head Genesis est tiré du drama japonais Night Head de 1992 et est realisé par un studio inconnu (Four Some). Là où Night Head Genesis a de quoi vous affoler c’est qu’il raconte l’histoire de deux frères. Qui sont très proches (l’image d’anidb a de quoi nous faire douter). Et pour couronner le tout, le chara-design est assuré par You Higari soit la personne responsable de Gakuen Heaven. A ce stade-là j’avais vraiment plus envie de regarder ce premier épisode. Mais par chance cet épisode ne contient pas une once de shonen-ai et n’en contiendra probablement jamais, on se dirige plutôt vers une histoire de science-fiction un peu dark et assez original. NHG raconte donc l’histoire de deux frères ayant des pouvoirs psychiques: Naota l’ainé a des pouvoirs télékinétiques (casse les fenetres, lampes juste avec par la pensée) tandis que son petit frère Naoya lui posséde des pouvoirs télépatiques qui lui permettent de lire la pensée des gens juste en les touchant. Ils vivaient heureux avec leurs parents, jusqu’au jour où ceux-ci les placent dans une institution spéciale pour les gens comme eux. En se réveillant là-bas ils sont pas contents du tout et décident de s’échapper. Meh. Les arbres ont des barrières psychiques bizarres qui les empêchent

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de passer. 15 ans plus tard, Shouko, jeune lycéenne, vient d’éviter la mort à sa meilleure amie en l’empêchant de partir en vacances et elle lui confie aussi un carnet de notes rempli d’écritures bizarres. On devine qu’elle est sûrement une sorte de devin car elle prédit aussi que les 2 frères vont s’échapper car le vieux Misaki est plus là et donc la barrière ne fonctionnera plus. Elle a raison, les deux frères s’échappent et prennent donc la route à bord d’une superbe voiture digne d’Initial D. Mais ils crèvent. N’étant pas loin d’un bar, ils décident donc d’y aller pour chercher de l’aide. Malheureusement le bar semble rempli de personnages tous plus antipathiques les uns que les autres. Cela va mal tourner car comme le vieux Misaki l’a dit un jour à Naoya, s’ils rencontrent le monde extérieur ils relacheront leur “minus energy” (sûrement leurs pouvoirs).

Passons sur l’animation plutôt médiocre et statique (il y a quelques scènes où les personnages à l’écran ne bougent pas pendant 10 secondes sans raison aucune, ca fait très “cheap”) et les chara-design yaoi-like mais convenant bien à l’ambiance de l’histoire et aussi sur l’utilisation inutile des CG pour les voitures et concentrons nous sur le scénario. Bien que l’histoire ne soit pas vraiment en

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route et que cette épi-sode servait plutôt à nous présenter les per-sonnages principaux et le contexte, j’ai trouvé ça plutôt intéressant. Il y a une petite ambiance de mystère qui se dé-gage et qui m’a bien fait accroché à ce premier épisode. J’espère que ca va tourner vers le thriller psychologique genre assez rare en ani-mé et pas dans un truc du genre les deux frères aident quelqu’un avec leurs pouvoirs, même chose au premier épi-sode mais avec une au-tre personne. Le truc à

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Anime Flash

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la Jigoku Shoujo et à la Yume Tsukai. On ne peut pas s’empêcher de se demander ce qu’est cette organisation qui a recueilli Naota et Naoya ni quels rôles ont Misaki et Shouko dans l’histoire. A noter que la musique qui est assez originale est très bien choisie et convient parfaitement à l’animé. Comme d’habitude il faudra attendre quelques épisodes pour confirmer mes premières impressions à propos de Night Head Genesis. Voir vers quel format l’animé va s’orienter mais voir aussi si le scénariste arrive à rendre les histoires des deux frères intéressantes. J’espère en tout cas que oui vu que ce premier épisode m’a donné un bon “feeling” (ouais ca fait style de parler anglais hein ?). Mais étant donné que 24 épisodes sont prévus, il y aura de toute façon comme la plupart du temps des épisodes bien ennuyeux.

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Anime Flashback

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Cat Girl Nuku Nuku

Ceux qui préfèrent l'humour déjanté d'un Project A-ko ou d'un Ranma 1/2 aux scènes larmoyantes de Saint Seiya choisiront sans doute plutôt que de se procurer les aventures désopilantes de Nuku Nuku. Contrairement aux appar-ences, cette adorable jeune fille est un androïde. Doté d'une force exemplaire, bien entendu. Et avec deux particulari-tés qui font tout son charme. Premièrement, elle se comporte comme un chat - ce qui ne manquera pas de relancer les débats sur le mythe de la femme-chat, très présent dans le dessin animé japonais (au hasard, To-y

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Anime Flashback

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et quelques oeuvres de Masamune Shirow). Pas étonnant, puisqu'elle a été enlevée par un monsieur qui va lui greffer... le cerveau de son chat mort. On imagine son comporte-ment ! Ensuite, elle est doublée en japonais par l'incontournable star Megumi Hayashibara, alias Ai dans Video Girl Ai, Ranma-chan, ou sur-tout Rei dans Evangelion. Ses fans, nombreux en France, ne peuvent donc passer à côté de cet attachant personnage, qui vaut à lui seul l'achat de la vidéo, le scénario ne venant qu'en seconde position. A noter qu'à partir du troisième épi-sode, la réalisation sera prise en main par le character-designer, Yûji Moriyama, dont on reconnaît le style sur Project A-ko (justement) et les 26 premiers épisodes de Maison Ikkoku.

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Anime Flashback Lady Oscar

Lorsque naît en 1755 la sixième fille du général de Jarjayes, ce dernier, déses-péré de ne toujours pas avoir d’héritier mâle pour perpétuer son nom, décide de lancer un défi à la nature en baptisant son enfant Os-car-François et en l’élevant comme un garçon. Après une enfance difficile et sans amour aux côtés de son seul ami André, une éducation spartiate où Oscar apprend à manier les armes, à chevaucher des heures et surtout à étouffer toute

forme de sentiment, la jeune femme se trouve promue au service de Lou-is XVI comme Capitaine de la Garde Royale, afin d’assurer la protection du jeune roi ainsi que celle de la fa-mille souveraine. Oscar devient alors le confident de la reine Marie-Antoinette et se voit proposer, après de multiples aventures, le grade de Colonel. Mais après des années d’abnégation et de rigueur, le bel officier s’énamoure du comte Axel de Fersen, un séduisant gentil-homme. Hélas, ce dernier n’a d’yeux que pour la Reine, et Oscar se voit reléguée au triste rôle de meilleur

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Anime Flashback

Anime Flashback ami et, pire, de confesseur auprès du jeune comte suédois. Mais le destin de la Belle se joue ail-leurs : plongée au cœur de ces temps agités où l’Histoire s’écrit au jour le jour, le Colonel de Jarjayes se heurte à un épineux cas de conscience. Alors que la Révolution gronde, Oscar est effectivement acculée à choisir son camp : celui des dominants en se rangeant aux côtés de la noblesse et du clergé, comme le voudrait sa nais-sance, ou celui des opprimés et des désenchantés en se ralliant au tiers-état. C’est ainsi qu’elle finira par se libérer de tous les jougs qui l’en-travaient, brisant les lourdes chaînes

de l’autorité royale et patriarcale, pour vivre pleinement son exist-ence de femme libre, au péril de sa vie. Étrange destinée, où l’amour, la violence et la mort l’attendent au détour du chemin. Ce dessin-animé de 1979, librement inspiré du manga de 1972, La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda (sorti en deux tomes aux éditions Ka-na), est désormais culte. Admirable-ment fidèle à l’histoire de France et à ses méandres, cette série retrace avec panache et réalisme la période troublée des années pré-révolutionnaires, jusqu’à la prise de la Bastille, le 14 juil-let 1789. On y retrouve, dans un jeu habile entre fiction et réalité, des épi-sodes aussi marquants que l’affaire du Collier (sans doute une des es-croqueries les plus célèbres de l’histoire

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Anime Flashback

Anime Flashback de France, orchestrée par la machiavélique Jeanne de la Motte, et qui accéléra la perte de Marie-Antoinette), la convo-cation des États gé-néraux, ou encore le célèbre Serment du Jeu de Paume. Mais au-delà de la richesse et de l’intérêt historique du manga, soulignons aussi l’ex-traordinaire profondeur psy-chologique des pro-

tagonistes, suffisamment raris-sime dans ce genre d’animations pour être relevée. D’une part, l’étrange relation amour-haine qui lie Oscar à son tyrannique père, leur absence totale de dialogue et leur permanent rapport de force contribuent largement à l’intensité dramatique de certains épisodes. D’autre part, la question de l’iden-tité sexuelle à laquelle se heurte Oscar – ni tout à fait homme, ni tout à fait femme – s’inscrit en véritable obstacle dans sa relation à autrui, et ne l’en rend que plus vulnérable et marginale. La part d’ombre de chacun des person-nages est d’ailleurs constamment

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Anime Flashback mise en exergue (ni jamais totalement bons, ni totalement mauvais), évitant ain-si l’écueil d’un certain manichéisme, sou-vent inhérent à ce genre, en brossant des portraits am-bigus, où la complexi-té des personnages n’a d’égale que leur terrible humanité. Enfin, le concept de libre arbitre qui sous-tend cette fresque romantique de manière quasi méta-phorique nous ren-voie à la lutte déses-pérée que mène le Colonel de Jarjayes contre le système tout entier : lutte con-

tre l’autorité d’un père (paradoxalement) castrateur, lutte contre le carcan familial et la condition de femme, lutte contre le système hiérarchique de castes qui constitue à cette époque la société fran-çaise, pour finir par un ultime combat contre l’absolutisme de droit divin. Même les « nipponneries » parsemées ici et là (couleurs du drapeau français parfois inversées, écriteaux en anglais ou encore dans une langue improbable) ne suffisent pas à rompre le charme. Bref, si vous ne devez voir qu’un manga dans votre vie, ruez-vous sur Lady Oscar, un chef-d’œuvre du genre.

Océane Brunet

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Mega Dossier: Gundam IV

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Gundam 0083: Stardust Memory "Kidô Senshi Gundam 0083 : Stardust Memory" est un OAV de 13 épisodes dont la sortie japonaise s'est étalée de mai 1991 à sep-tembre 1992 sous forme de cassettes vidéo. Cette œuvre a dès le départ un rôle très attendu par les fans de Gundam depuis des années : combler le trou temporel et scénaristique béant laissé

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entre MS Gundam (UC0079) et Z Gundam (UC0087). Malgré cela, elle ne vient pas s'imposer dans les arcs principaux de l'UC, laissant ses héros là où ils sont. Bref, c'est une histoire totalement rafraîchissante, qui n'a pas gagné le titre de "meilleur de Gundam" pour rien dans le cœur de certains... Au 31 décembre UC0079, la bataille fait rage sur la dernière base spatiale de Zeon, A Baoa Qu. Dans les coulisses, le général Gihren Zabi est froidement assassiné par sa sœur, Kycillia, qui ne décapite le régime que pour mieux prendre sa tête. Voyant venir la déroute de son armée, l'amiral Aiguille Delaz [ci-contre] décide de déserter le champ de bataille, en attendant l'occasion future de restaurer la grandeur de sa nation. Il garde à ses côtés l'as Anavel Gato, fameux "Cauchemar de Solomon" pour la Fédération Terrienne. Le lendemain, Delaz créé une flotte avec les survivants de son armée localisés près de la sphère terrestre, et la dissimule du regard des Fédérés, attendant son heure...

Octobre UC0083. Depuis la défaite de Zeon, le monde vit en paix. Toutefois, cela n'empêche pas l'armée d'exister et de continuer son entraînement, comme le font les jeunes recrues de la base de Torrington, en Australie. Koh Uraki [ci-contre] et Chuck Keith s'exercent avec des Zaku II sous la direction du capi-taine South Burning. Puis arrive chez eux le tout nouveau croiseur de la Fédération Terrienne, l'Albion, de classe Pegasus, la même que le légen-daire White Base. Et nos deux jeunes amis sont immédiatement intéressés par son contenu : pas moins de deux Gundam !

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Non loin de là, il existe une base cachée de survivants de Zeon. Ceux-ci ne sont là que dans un seul but : permettre à Anavel Gato de ravir un des nouveaux MS fédéraux, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de celui équipé d'un ogive nucléaire ! Avec une telle arme entre ses mains, le Cauchemar de Solomon pourra restaurer la suprématie de Zeon... Ainsi, il infiltre la base de Torrington et vole l'un des deux prototypes de Gundam, le GP02 Physalis. N'écoutant que son courage, Koh Uraki s'empare à son tour d'un des MS, le GP01 Zephyranthes, alors que la base est attaquée. Inexpérimenté, il fait pourtant maintenant face, seul, à un pilote d'exception... Le duel n'a même pas lieu que le résultat est sans appel, il est traité d'amateur par son adversaire ! Mais le jeune homme ne compte pas s'arrêter là, et poursuivra jusqu'au bout celui qui deviendra son rival... Ce qui le conduira à contrecarrer l'opération Stardust, renaissance planifiée du Duché de Zeon.

L'Albion, fleuron de la Fédération Terrienne, sera l'acteur d'une aventure spectaculaire ! Pour une fois dans Gundam, on a pas affaire à un gamin qui tombe par hasard dans les méandres de la guerre, mais bel et bien à un soldat dont l'âge rend l'existence concevable. Assez introverti et timide au début, le fait de devenir le pilote du dernier Gundam l'aidera a gagner en assurance, bien que le doute et la

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remise en question ne soient jamais très loin lorsque l'on vit au mi-lieu des combats.... La belle Nina Purpleton [ci-contre], travaillant pour Anaheim Electronics et stationnant sur l'Albion, n'y sera pas non plus étrangère, bien qu'elle regrette parfois la naïveté de Koh. De l'autre côté, Gato [ci-contre] illustre totalement le contraire de l'image qu'on avait avant des soldats de Zeon : il est humain, fier, et a des sentiments. Ce héros de guerre est réellement un personnage au charisme certain qui nous fait réaliser que même dans les armées dirigées par les pires salopards/monstres, il y a des personnes qui ont des principes, de l'honneur, et un idéal. L'histoire se poursuivra dans l'espace, au fil de la poursuite du GP02 par l'Albion, qui craint par-dessus tout que l'arme nucléaire soit utilisée contre la Fédération. Koh Uraki fera des rencontres marquantes, comme celle de Kelly Layzner, un vétéran de Zeon qui a perdu un bras, mais pas sa volonté. Comme Gato, c'est un personnage admirable. On saluera aussi le soin dont bénéficient les protagonistes secondaires, le capitaine Burning en tête, qui possèdent une psychologie fouillée et une humanité criante (c'est visible dans les nombreuses scènes de vie).

Cet OAV nous offre deux grandes explications sur la trame de l'Universal Century. Premièrement, on sait maintenant pourquoi les Titans ont été créés dans Z Gundam : c'est pour empêcher que des drames comme l'opération Stardust ne se reproduisent. Ce stigmate "justifiera" les exactions de ce corps d'élite de la Fédération. Ensuite, on s'interrogeait sur le design de la majorité des MS des

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Titans, qui semblent tout droit inspirés de ceux de Zeon. Il n'y aucun mystère là-dedans, puisque l'on peut voir sur la base de Torrington que les Fédérés utilisent des Zaku, signe indéniable qu'ils ont volé les technologies du Duché pour les reprendre à leur compte. Enfin, notez que l'Alpha Aziel de Char contre-attaque "trouve ses sources" dans cette œuvre... Côté technique, eh bien on a sans doute affaire au projet Gundam le plus abouti graphiquement ! Déjà, la qualité des dessins montre une régularité exceptionnelle, et l'animation rappelle sans mal les longs-métrages de l'époque. La réalisation est efficace, et c'est véri-tablement un bonheur pour les yeux que cet OAV. Pour les mu-siques, bien qu'elles servent très honnêtement l'action, elles ne possèdent aucune originalité puisque ce sont toutes des repompes faites par Mitsuo Hagita (célèbre pour ce genre de frasques). Les seiyû, quant à eux, nous servent une excellente prestation, à la hauteur de leur personnage. Ryô Horikawa (Shun dans Saint Seiya, Vegeta dans DBZ) nous campe un Koh touchant, et Akio Ôtsuka présente la détermination de Gato de façon remarquable. L'OAV Stardust Memory compte donc 13 épisodes, d'ailleurs dis-ponibles en Box aux Etats-Unis pour une somme modique. En France, seul le film résumé "Le Crépuscule de Zeon" a été édité par BEEZ. C'est certes un bon premier pas, mais on espère tous que l'OAV entier sortira dans nos contrées car le film est un véritable massacre de celui-ci (à titre comparatif). Enfin, si vous devez faire découvrir Gundam à quelqu'un, proposez-lui 0083, y'a pas mieux !

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Lexique et Termes Techniques Arm-Schneider (couteaux de combat): Petits couteaux (pour un Mobile Suit) utilisés par le Strike Gundam. Alors qu'ils sont loin d'être aussi efficaces que les armes laser avec lesquelles sont équipées les configurations Aile et Sword Strike, les Arm-Schneider restent capables de percer l'armure d'un MS stand-ard et, contrairement aux armes laser, ils n'épuisent pas l'énergie du Gundam. Lorsqu'ils ne sont pas utilisés, les couteaux sont rangés dans une "poche" au niveau des hanches du Strike. Armure laminée: La coque extérieure des vaisseaux de guerre de classe Archangel est constituée d'un morceau d'armure laminée qui protège le vais-seau des attaques directes d'armes laser en dissipant la chaleur engendrée par l'énergie des tirs tout autour de la surface du bâti-ment. Cette armure rend le croiseur capable de survivre à quelques tirs directs d'armes laser, mais fatalement, la chaleur accumulée par la coque après chaque tir atteint rapidement une température ex-trême, submergeant le système de régulation de la chaleur du vais-seau et faisant perdre son efficacité à cette armure. Assault Shroud: L'Assault Shroud est un ensemble d'équipements optionnels qui enveloppent l'extérieur d'un Mobile Suit. Développé initialement pour équiper les Ginn et Cigüe, ce concept est réutilisé pour créer un équipement similaire d'accessoires pour le Duel Gundam, après sa capture par les forces de ZAFT. Bien que l'Assault Shroud fournisse aux MS une couche d'armure supplémentaire, sa fonction première est de renforcer la force de frappe et la mobilité spatiale des appareils équipés. Le poids supplémentaire rend toutefois le Mobile Suit relativement lent et maladroit lors d'opérations soumises à la gravité terrestre. Canon lourd à impulsion: Le canon lourd à impulsion est un canon laser à grand potentiel de destruction. Sa puissance de feu peut être comparée aux tirs des canons principaux de croiseurs spatiaux. Il est utilisé par les Buster et Laucher Strike Gundam.

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Catapulte linéaire: La catapulte linéaire est un dispositif utilisé pour lancer les Mobile Suit et les Mobile Armor dans les batailles. Ce dispositif est formé d'une paire de rails entre lesquels est généré un puissant champ magnétique qui accélère la vitesse initiale des machines catapul-tées et les éloigne donc plus vite du vaisseau dont elles décollent, à la fois pour ne pas constituer de cible facile pour l'ennemi, puis pour permettre à d'autres machines de sortir plus rapidement. Les rails peuvent quant à eux être rétractés lorsqu'ils ne sont pas utilisés, libérant ainsi de l'espace pour le croiseur lanceur et éliminant le be-soin de maintenir une aire de lancement permanente et protégée. Close In Weapons System (CIWS): Le CIWS est un système défensif fait d'une ou plusieurs mitrailleus-es à tir rapide qui peut être utilisé pour abattre les missiles et chas-seurs à courte portée. Alors que l'Alliance Terrienne et Orb utilisent des Igelstern 75 mm comme CIWS standard, les forces de ZAFT, quant à elles, emploient une multitude de différents modèles de mi-trailleuse, incluant des MMI-GAU2 Picus, des MMI-GAU1 Sagittus et aussi des tourelles rétractables de 58 mm. Cyclope:

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Le système Cyclope est une arme de destruction massive dévelop-pée par les forces de l'Alliance Terrienne. Cette arme est constituée d'un étalage gigantesque d'émetteurs micro-ondes dont les radia-tions détruisent toutes les formes de vie présentes dans la zone d'é-mission du système. Les N-Jammers, qui bloquent les transmis-sions des micro-ondes, réduisent le champ d'action du système à un cercle d'un rayon de quelques kilomètres. Les micro-ondes sont donc confinées dans une superficie relativement petite, augmentant ainsi dramatiquement l'intensité des radiations. Une fois activé, le système Cyclope "évapore" rapidement l'eau, qui constitue à peu près 60% du corps humain, ainsi que le carburant et les munitions supplémentaires des Mobile Suit. Au final, les radiations intenses détruisent même les immeubles et le dispositif lui-même. L'Alliance utilisa un système Cyclope installé dans la base de l'Alaska située sous la ville de Josh-A pour détruire à la fois les forces de ZAFT mais aussi leurs propres effectifs présents dans la zone. Disconnected Rapid Armament Group Overlook Operation Network System (système DRAGOON) : Particularité unique du Providence Gundam, le système DRAGOON est constitué de onze émetteurs laser indépendants pouvant êtres coordonnés pour attaquer des cibles dans plusieurs directions à la fois. D'une conception similaire à celle des nacelles armées "câblées" du Moebius Zero, les unités DRAGOON sont contrôlées via une communication sans fil insensible aux effets des N-Jammers. L'utilisation de ce système requiert des pouvoirs extra-sensoriels et une grande perception de l'espace, lesquels sont ex-trêmement rares parmi les Naturels ainsi que les Coordinateurs. Fusil laser: Le fusil laser est une arme laser com-pacte et puissante utilisée par les proto-types Gundam de la Fédération Atlan-tique. Ses tirs lasers sont efficaces con-tre le blindage Phase Shift, mais un us-age trop fréquent et répété de l'arme videra rapidement les batteries éner-gétiques du Mobile Suit assaillant. Gel anti-calorifique:

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Le gel anti-calorifique est un gel spécial absorbant la chaleur. Le vaisseau de guerre Archangel de l'Alliance Terrienne l'utilise pour compenser la chaleur résultant de la friction entre la coque et l'air lors de son entrée dans l'atmosphère. Cette substance s'évaporant tout le long de la descente du vaisseau, il est continuellement re-nouvelé par les émetteurs de gel présents sur la partie inférieure du vaisseau. Gamma Emission by Nuclear Explosion Stimulate Inducing System (GENESIS): Le GENESIS est un canon laser à rayons gamma géant servant d'arme ultime à ZAFT. Il est alimenté par des explosions nucléaires rendues possibles grâce à la technologie des N-Jammer Cancellers. La "rafale" de radiations gamma créées par les explosions répétées est dirigée vers un alignement de miroirs externes puis renvoyée vers la partie principale de l'arme (la "parabole"), où un second miroir la transforme en un rayon laser cohérent. Le miroir d'alignement, obstruant la ligne de mire du GENESIS, est réduit en ferraille radioactive et doit être remplacé par un nouveau avant que l'arme puisse à nouveau ouvrir le feu. Le système entier est protégé par un blindage Phase Shift, et le Mirage Colloïde est utilisé pour camoufler le canon géant jusqu'au moment où ZAFT est prêt à le révéler. En dépit de son immense pouvoir de destruction, le GENESIS n'était tout d'abord pas destiné à être utilisé en tant qu'arme ultime. Sa raison d'être originale était de délivrer une grande quantité d'énergie aux voiles solaires des vaisseaux inter-stellaires, rendant ainsi possible l'exploration d'autres systèmes so-laires. Lorsque le système fut reconverti pour un usage militaire, il a été adapté pour émettre des rayons gamma, une forme de radiation haute fréquence électromagnétique pouvant se répandre dans les matières solides et ainsi briser les structures moléculaires. Bien que les rayons gamma eux-mêmes soient invisibles à l'œil nu, le gaz interplanétaire présent dans l'espace et se trouvant dans la ligne de tir du canon émet de la lumière, conséquence de la friction de ses atomes, elle-même engendrée par le tir. High Mobility Aerial Tactics Mode (mode HiMAT):

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Le mode HiMAT est la configuration de vol atmosphérique du Free-dom Gundam dans laquelle ses ailes sont déployées pour une manœuvrabilité maximale. Le Freedom est capable de voler même dans son mode normal mais le mode HiMAT convient mieux pour le combat aérien. Igelstern: L'Igelstern est une arme à canon rotatif de type Vulcan contrôlée par un ordinateur. Il est installé dans la tête des cinq prototypes Gundam de la Fédération Atlantique ainsi que dans des tourelles rotatives placées autour de la coque des vaisseaux de l'Alliance Terrienne. L'Igelstern est employé en tant que CIWS de base pour tous les vaisseaux de l'Alliance ainsi que pour ceux de la nation d'Orb. Les Igelstern sont destinés à abattre tout missile ou avion ennemi à une courte distance mais peuvent aussi être utilisés contre l'infan-terie et autres cibles terrestres, ou encore être employés comme arme défensive contre des MS ennemis. Grâce à un système de contrôle de tir très performant, les Igelstern peuvent localiser, traquer, et détruire automatiquement une cible présente dans leur champ de détection. Ce système peut être débranché pour permet-tre au pilote de contrôler manuellement les Igelstern de son ap-pareil. Mines anti-laser: Les mines anti-laser sont des appareils pouvant être tirés par les très nombreux lanceurs présents autour de la coque de l'Archangel et des autres vaisseaux de guerre spatiaux. Ces mines sont programmées pour exploser entre le vaisseau utilis-ateur et les vaisseaux ennemis, créant ainsi un nuage de particules qui ont pour fonction d'absorber les lasers et autres, diminuant ainsi temporairement l'énergie des rayons afférents. Toutefois, ces parti-cules ont les mêmes effets sur les canons et les armes du vaisseau déployant les charges, donc ces appareils ne sont pas appropriés à toutes les tactiques de combat. Mirage Colloïde:

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Le Mirage Colloïde est un système installé sur le Blitz Gundam, rendant le Mobile Suit invisible à la fois aux radars et à l'œil nu. Le Mirage Colloïde bloque aussi les émissions infrarouges, conférant ainsi au Blitz une parfaite furtivité. Toutefois, le blindage Phase Shift du MS doit obligatoirement être désactivé lorsque le système est utilisé, ce qui rend le pilote et son appareil extrêmement vulnérables durant la période d'invisibilité. Le Mirage Colloïde lui-même est un gaz particulier formé de prismes microscopiques (particules "colloïdales") qui absorbent et réfractent la lumière et les ondes ra-dio et qui les courbent. Ce gaz est maintenu en place par un puis-sant champ magnétique à la surface du Mobile Suit qu'il équipe, mais il se dissipe graduellement au cours du temps, rendant le temps d'opération du système limité à 80 minutes. Neutron Jammer (N-Jammer): Le Neutron Jammer est un appareil empêchant la réaction de fis-sion nucléaire par une suppression des mouvements des neutrons libres. Sa portée effective est tellement grande que même une poi-gnée de ces dispositifs est suffisante pour couvrir la surface com-plète de la planète, entraînant une "désactivation" de toutes les armes et de toutes les centrales nucléaires présentes à la surface de la planète. Les N-Jammers ont aussi pour effet secondaire de brouiller les émissions radio, ce qui rend les radars et les moyens de communications conventionnels inutiles. Pour cette raison, les vaisseaux de guerre spatiaux sont équipés avec cette technologie et leurs capitaines s'en servent comme contre-mesures élec-troniques. Les N-Jammers ont été originellement développés sur les PLANT sous la supervision de Orson White, membre du Conseil Suprême des PLANT. Ces appareils furent employés pour la première fois durant la ba-taille pour la station spatiale Yggdrasil, le 22 février de CE70, et le 1er avril de la même année, les forces de ZAFT conduisirent d'innombrables N-Jammers à la surface de la Terre pour la premi-ère phase de leur campagne, nommée "Opération Ouroboros". Au final, les nations terriennes furent plongées dans une crise éner-gétique de très grande ampleur du fait de leur dépendance à la fis-sion nucléaire, qui était leur première source d'énergie.

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Manga au Max

Bio Xenon Le vol 234 de Neo-Tokyo Air-lines, au départ d'Hokkaidô et à destination de Tôkyô s'est écrasé au large du Sanriku. Les 382 passagers ont tous péri dans cet accident. Une semaine après le crash, "il" réapparaît à Tôkyô. Asuka Kanô. Ce jeune garçon porté disparu depuis 3 mois est devenu am-nésique. Le seule chose dont il se souvienne, c'est qu'il faisait partie des passagers du vol 234. Kanô ignore comment il a survécu et pourquoi son corps a été modifié. Qui sont les agents de l'organisation secrète de la "Mer Rouge" et pourquoi le

poursuivent-ils? Série en quatre tomes du vétéran du manga, Masaomi Kanzaki.

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Euro Dossier Euro Dossier Marsupilami (Marsupilamus Fantasii) Le Marsupilami est un personnage de bande dessinée créé par An-dré Franquin en 1952, apparaissant notamment dans la série Spi-rou et Fantasio. Doté d'une force herculéenne et d'une queue dé-mesurée mais néanmoins très utile, sa fantaisie fascine autant qu'amuse. Son nom est issu de la contraction de marsupial, Pilou (Autre nom du tout aussi célèbre animal de Popeye : Eugène le Jeep) et ami. Franquin l'a affublé en 1952 du nom scientifique Marsupilamus Fan-tasii, la fiction voulant que Fantasio ait le premier mis la main sur cet animal. Mais en 1997, l'album Houba Banana rend hommage au défunt Franquin en renommant l'animal Marsipilami Franquini.

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Biotope Le marsupilami est animal rare vivant dans jungle de Palombie, dans la région du volcan El Sombrero. Physique Le marsupilami mesure environ un mètre, il est jaune avec des points noirs. Il peut éventuellement connaître le mélanisme. Sa queue préhensile mesure jusqu'à 8 mètres, encore que celle de la femelle soit plus courte que celle du mâle. C'est principalement un moyen de locomotion : elle lui permet de se déplacer à une vi-tesse soutenue entre les arbres, elle peut être utilisée comme un ressort, ou comme une roue, et elle sert à l'escalade; elle permet au marsupilami de se surélever au dessus de la cime des arbres pour avoir une vue d'ensemble de son biotope. C'est aussi une arme, notamment lorsqu'il en fait un poing, ou lorsqu'elle lui permet l'im-mobilisation de ses prédateurs. La queue est aussi le principal ins-

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Euro Dossier Euro Dossier trument qui lui sert à pêcher. Elle est encore un instrument de jeu (balançoire, par exemple) et sert aux manœuvres de séduction dans la pariade. Elle sert enfin au déplacement des petits lors de leur premier âge. Habitudes et mœurs Il vit dans un nid fabriqué à partir de lianes tressées sur une car-casse arrondie, présentant la forme d'un mollusque bivalve, fixée à des lianes pendantes grâce à de solides nœuds. Ce nid est tapissé de plumes et de duvet d'ara, et orné de fleurs odorantes. En cas de besoin, le nid peut se refermer rapidement, par le rapprochement de ses deux valves. La tradition veut que ce nid soit inauguré par la mère du marsupilami. Toujours dans les bandes dessinées, il est montré que le Marsupilami connaît l'usage du temps, du tissage vé-gétal, des nœuds, de la fabrication des crêpes, ce qui rappelle Gas-ton Lagaffe… Bien que principalement arboricole, il est néanmoins amphibie. Il se sert alors de sa queue comme godille pour avancer. Les premiers explorateurs l'ayant décrit avaient d'ailleurs noté son gout de l'eau et de la propreté, et son aptitude à la nage. Comme d'autres animaux, il peut tromper ses prédateurs par des techniques de camouflage : il peut donner à sa queue la forme d'un ser-pent. C'est d'ailleurs un très bon imi-tateur (sonore notamment : il peut imiter des bruits animaux ou méca-niques, et même la parole humaine). Création dans Spirou et Fantasio Le Marsupilami apparait pour la pre-mière fois dans Spirou et les héritiers (1952), sous la plume d'André Fran-quin. L'animal reviendra très fré-quemment dans les aventures sui-vantes, jusqu'à ce que Franquin dé-cide de laisser les aventures de Spi-

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Euro Dossier Euro Dossier rou à Jean-Claude Fournier. Franquin choisit de garder ses droits sur l'animal, qu'il considère comme un de ses personnages les plus réus-sis. Cependant le scénario déjà écrit par Fournier pré-voit un rôle pour le Marsupi-lami, et ce dernier demande respectueusement à son créateur de pouvoir l'utiliser. Franquin accepte à condi-tion de dessiner lui-même la bête, et Le faiseur d'or (1970) vera donc la dernière apparition du Marsupilami dans les aventures de Spi-rou. Dans La vallée des ban-nis (1989), Tome et Janry

ont tout de même évoqué la présence de l'animal jaune tout en jouant avec l'affection qu'ont les lecteurs pour ce personnage : perdu dans la jungle, Spi-rou entend le "Houba", cri caractéris-tique du Marsupilami. Fou de joie à l'idée de retrouver son vieil ami, Spirou se précipite, mais, dès que le lecteur tourne la page, il se rend compte qu'il s'agissait d'un animal répugnant qui faisait le même cri. Le retour du Marsu-pilami dans les aventures de Spirou, encore espéré par beaucoup de lec-teurs, est pourtant juridiquement impos-sible, les droits appartenant à Marsu

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Euro Dossier Euro Dossier Productions qui exploite le personnage dans une série indépen-dante, qui peut être considérée comme un spin-off des aventures de Spirou. La série Marsupilami Alors que Franquin garde jalousement depuis 1970 les droits sur son personnage fétiche, Jean-François Moyersoen le convainc fina-lement en 1987 d'en faire une série à part entière. Cette décision est critiquée par d'aucuns qui considèrent que Franquin a donné son accord à contrecœur, de "guerre lasse". Il est en effet assez étrange que Franquin aie finalement accepté que le Marsupilami soit animé par un autre auteur alors qu'il l'avait toujours refusé, al-lant même jusqu'à dessiner lui-même le Marsupilami apparaissant dans l'album de Fournier Le Faiseur d'or en 1970. La série est dessinée par Batem et scénarisée par divers auteurs, notamment Greg et Yann. Elle est éditée chez Marsu Productions. Le premier album est un succès commercial, il est vendu à plus de 600 000 exemplaire. Ce succès ne faiblira pas. En 2002 est paru un album numéroté 0 reprenant des courtes histoires du Marsupilami réalisées par Franquin. Novembre 2006, une nouvelle aventure pour Marsupilami A nouveau traqué pour être capturé, le Marsupilami se défend cette fois au beau milieu de conditions météo inédites: il neige sur la forêt palombienne! Un épisode très conventionnel... L'histoire: Originaire de la tribu indienne des Chahutas, Tèkunratéh est à la ville un prestidigitateur looser. Il essaie de se faire embaucher par un riche producteur, mais ses tours sont minables: les lapins qui sortent du chapeau n’amusent plus personne. En le raccompagnant vers la sortie, le producteur lui laisse entendre que le public réclame de l’inédit, et par exemple, de voir un marsupilami. C’est décidé, il part donc à travers l’épaisse forêt palombienne pour tenter de capturer l’étrange animal. Il n’est pas le premier à tenter l’aventure, qui a, jusqu’à ce jour, toujours échoué. Car la bestiole sait se défendre : son interminable queue s’avère un outil précieux en

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Euro Dossier Euro Dossier toutes situations et contre tous les prédateurs. Dès son arrivée au sein de la tribu primitive dont il est issu, Tèkunratéh entre en concurrence avec le sorcier local, Tapahlatélé. Tous deux revendiquent d’être le plus grand sorcier. A l’aide de ses talents de magicien et de quelques feux d’artifices, Tèkunratéh persuade alors les indiens de l’aider à capturer un marsupilami (en vain !). Ruminant sa défaite, Tapahlatélé tient pourtant sa vengeance : il apprend d’un vieux sage la formule qui permet de faire tomber la neige. Heureusement, la fin de l’album se caractérise par un petit plus signé Batem, le dessinateur depuis le début : à l’aide de ronds, apprenez à dessiner le Marsupilami ! Enfin, notez qu’après la série animée sur France 3 et l’exposition « Le monde de Franquin » (Cité des Sciences et de l’Industrie), le Marsupilami aura bientôt droit à son long-métrage. La sortie est prévue en 2008, et la réalisation serait confiée à… Alain Chabat ! Parions qu’il y aura de « longues queues » devant les cinémas…

Benoît Cassel

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Découverte du mois Découverte du mois LADY S: 59° Latitude Nord C'est l'hiver à Stockholm. Suzan y séjourne avec son père adoptif, ambas-sadeur itinérant en mission de remplace-ment de quelques semaines dans la cap-itale suédoise. Suzan y trouve le temps long ; mise à part la toute prochaine cérémonie des Nobel, les distractions y sont inexistantes et les nuits intermina-bles.

Mais très vite, de vieilles connaissances viennent se rappeler à son (mauvais) souve-nir. Orion d'abord, représentant d'une mystérieuse agence de lutte contre le ter-rorisme. Anton Griv-enko ensuite, celui-là même qui avait été son compagnon de larcins dans un passé encore brûlant. Orion "impose" aux deux jeunes gens une mis-sion qui consiste à dérober dans la chambre d'un richissime pakistanais des documents qui permettraient de le

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Découverte du mois Découverte du mois compromettre. L'opération est menée à bien - non sans mal - et s'avère pour le moins fruc-tueuse : les documents met-tent à jour un plan totalement ahurissant d'enlèvement des prix Nobel !... Si les 2 premiers volumes ne m’avaient vrai-ment pas convaincue, je me suis quand même lancée dans l’achat et la lecture du 3ème

tome de cette série. Le prolifique Jean Van Hamme ne signe pas, ici, sa meilleure cré-ation : je n’ai pas vraiment "accroché" aux 2 premiers tomes, je me suis dit que le 3ème serait forcément meilleur mais voilà, il ne l’est pas. Les ficelles du scénario sont énormes (le journaliste Russe qui est là au bon moment et au bon endroit, le riche Pakistanais qui est dans le même hôtel dudit journaliste, le père naïf ne se rendant compte de rien ... ) et l’héroïne, vers la fin, passe de l’espionne de haut niveau à la nunuche qui n’a pas plus de cervelle qu’un moi-neau ! Pour le dessin, Philippe Aymond correspond parfaitement au style qu’affectionne Van Hamme : de la ligne claire et pas de fantaisie. Côté couleurs, les tons doux retranscrivent bien les ambiances feutrées des paysages enneigés et des intérieurs chaleureux. Van Hamme n’a plus rien à prouver mais ne se remet pas en cause pour autant : au lieu de faire quelque chose d’origi-nal, il refait du Van Hamme mais à une qualité bien moindre. Dommage pour Philippe Aymond dont le dessin n’est pas mis en valeur par ce scénario. Vous hésitiez ? Passez votre chemin.

Nathalie

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Spirou et Fantasio à Tokyo Nous retrouvons Spirou, Fantasio et Spip à Edo, capitale du Pays du Soleil Levant, de 1603 à 1864. Paradoxe temporel ? Voyage dans le temps ? Rien de tout ça : nos trois amis sont tout simplement invités à la prestigieuse inauguration de "Edo-resort", un gigantesque parc d’attractions qui reconstitue très fidèlement la vie du Japon médiéval. Mais Spirou et ses com-pagnons ne sont pas là pour le plaisir. Ils

sont venus en Extrême-Orient à la demande de leur ami magicien, Itoh Kata, qui leur a confié une mission spéciale : récupérer deux enfants aux pouvoirs paranormaux étonnants qui sont détenus par Mangakana, un redoutable gangster aux ambitions immobilières troubles. (Source: Éd.Dupuis) Mouais...Je ne sais trop que pensé de cet album. Une chose est certaine, Morvan et Munuera impose leur propre style. Cet album est beaucoup plus violent que les précédents et ce à quoi les lec-teurs de Spirou sont habitués. Plus que nécessaire, surtout entre Spirou et Mankagana qui ne cessent de s'affronter. Dans ce 49ieme opus, notre aventurier tombe carrément dans l'improbable, avec des petits magiciens aux pouvoirs exceptionnels. On n'avait pas vu cela depuis l'horloger et la comète je crois, alors que nous amis avaient voyagés dans le temps. Au niveau des dessins, on se rapproche de plus en plus du manga, et les Japonais ont franchement une tronche qui n'a rien d'asiatique. Les auteurs nos présentent donc un Spirou qui s'adresse carrément plus à une clientèle plus jeune, que l'on cherche à renouveler et à donner un nouveau souffle à la série. Ce qui est fort honorable et à demi réussi selon moi, car nous en parvenons à une série culte qui se trouve trop dénaturé. Peut-être leus auteurs ont-ils tentés de le minimiser en faisant revêtir le classique uniforme du groom le temps de quelques pages…

Jasmin Longpré

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Découverte du mois Découverte du mois Lucky Luke: La corde au cou Afin de lutter contre la surpopulation des prisons américaines le pré-sident décide d’exécuter les détenus condamnés aux peines les plus longues et donc de faire pendre les Dalton. Est-ce le bout de la piste pour les 4 desperados les plus stupides de l’Ouest ? Après une "Belle province" qui m’avait déçue, ce nouvel album me réconcilie avec Lucky Luke. Imaginez que les quatre bandits les plus célèbres de l’Ouest vont finir la corde au cou ! Non pas pendus comme le souhaite le président américain pour ré-gler le problème de surpopulation carcérale, mais mariés grâce à la bienveillance de Ma Dalton ! Côté scénario, tout n’est pas excellent, quelques passages restent un peu lourds. Malgré tout, on sourit, on rit par-fois, et finalement on retrouve un Lucky Luke qu’on aime grâce à un duo Gerra-Achdé qui s’a-méliore. Côté dessins, le trait est classique pour Lucky Luke et on a droit à quelques clins sympa-thiques (la scène du banquet, Joe Dassin en train de vendre sa chanson des Dal-ton ... ) en plus de cer-taines images très effi-caces (les costumes de mariage des "tuniques rayées" Dal-ton !). Un album à lire avec plaisir !

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Découverte du mois Découverte du mois Sillage Tome :9 Infiltrations En mission pour retrouver la criminelle Héré-Dizzo, Navis dé-couvre que Sillage retient prison-nier des Haïbokuchou-Ginau afin de faire des essais expérimentaux sur leurs capacités mentales ex-traordinaire. Nous suivons toujours notre cher Navis qui évolue d'album en al-bum. Malgré quel soit quelque peu plus désabusée et moins naïve, cette dernière est toujours aussi combattante et prête à défendre la

veuve et l'orphelin. Et c'est sur cette qualité que ses ennemis joueront afin de faire mener à bien leurs plans déstructeurs. Est-ce que cela va enlever ces dernières valeurs qui n'aient pas encore été souillées par la cruauté de son peuple d'adoption? Quoi dire de plus tant que cet album est dans la même lignée que les précédents, c'est-à-dire excellent en tout point, et ce tant au niveau du scénario qu'au niveau des des-sins. Je pense que cette série est celle à laquelle Morvan nous démontre le plus sont talent de scénariste. Il nous fait cheminer dans l'histoire et nous expose son punch sans que le lecteur ne s'en soit douter. Pour ce qui est des dessins, Buchet me fascinera toujours par les espèces qu'il peut inventer. Un incontournable pour les fans et un trésor de BD à découvrir pour les autres.

Marc Turcotte

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Dossier du mois: IRON MAN

LA VIE ET L'OEUVRE DE L'INVINCIBLE (1) 1963: LA NAISSANCE D'UN HÉROS Il vit! Il marche! Il conquiert! Ainsi fut initialement présenté le plus récent

héros de l'époque; l'invincible Iron Man. Ce numéro maintenant historique est Tales of Suspense #39. Le scénariste est le légendaire Stan "The Man" Lee et c'est un des artistes les plus talentueux de son époque, Don Heck., qui illustre. Ce comic-book raconte l'histoire d' Anthony Stark, un inventeur millionnaire américain qui est gravement blessé pendant une visite au Viêt-Nam. Stark est alors fait prisonnier par Wong-Chu, un cruel chef de guerre communiste, et est incapable de s'évader à cause d'un morceau d'obus de métal qui s'est logé dans sa poitrine et qui s'approche dangeureusement de son cœur avec chacune de ses

respirations. Wong-Chu emprisonne Stark dans un labo rudimentaire en compagnie d'un inventeur célèbre, le professeur Yinsen. Ensemble, ils doivent créer une arme puissante qui permettra à Wong-Chu de vaincre ses ennemis. Mais les deux hommes choisissent de travailler secrètement à l'élaboration d'une armure de fer dans laquelle il installent un appareil qui servira à stopper le voyage de l'obus qui est logé dans la poitrine de Stark. Au dernier moment, Yinsen devra sacrifier sa vie afin de permettre à Stark d'enfiler l'armure métallique grise et de la recharger. Le duel qui s'engage alors entre Stark et Wong-Chu est le baptême de feu d'Iron Man. 1963-1967: L'Ère «ToS»

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Dossier du mois: IRON MAN Case tirée de Tales of Suspense #66 Iron Man devient immédiatement le personnage principale de cette série qui sera bientôt rebaptisée Tales of Suspense featuring the power of Iron Man (numéro 53). Puis, dans le numéro 59, Iron Man partagera la vedette avec un autre super-héros bien connu de Marvel: le Capitaine América. Les années Tales of Suspense sont très importantes et introduisent plusieurs personnages dans l'univers d'Iron Man. Les amis et employés de Stark, Happy Hogan et Pepper Potts sont introduits dans le numéro 45. Plusieurs des plus grands rivaux d'Iron Man font leur entrée dans les pages de ToS: Crimson Dynamo (numéro 46), Melter (numéro 47), the le Mandarin (numéro 50), Titanium Man (numéro 69) et Whiplash (numéro 97). Deux des plus anciens ennemis d'Iron Man deviendront finalement ses alliés et ses co-équipiers dans les Vengeurs; Black Widow (numéro 52) et Hawkeye (numéro 57). C'est pendant cette période que l'armure d'Iron Man commence à évoluer et à s'adapter aux nouvelles technologies. Pour en savoir plus sur ces premières armures, cliquez ici. Iron Man devient également un des membres fondateurs d'une alliance de super-héros voués à la protection de la planète; les puissants Vengeurs (il fonde l'équipe avec Thor, Hulk, Ant-Man et Wasp). La carrière d'Iron Man au sein des Vengeurs se poursuit encore à ce jour et a connu plusieurs moments mémorables. 1968-1978: L'INVINCIBLE IRON MAN Le personnage reçoit finalement son propre comic-book en 1968, intitulé: «THE INVINCIBLE IRON MAN». Les premiers dix ans de ce titre sont surtout l'œuvre d'un homme en particulier, un grand artiste; George Tuska. Pendant toute une décennie, il sera le dessinteur d'Iron Man presque sans interruption. George est maintenant un homme âgé, il a un peu plus de 80 ans. Son arrivée chez Iron Man eut donc lieu assez tard dans sa carrière puisqu'il était déjà dans la cinquantaine. M. Tuska est toujours d'avis que Iron Man fut l'un de ses personnages préférés. Dès son arrivée dans le classique numéro 5, George devint LE créateur principal de Shellhead. Ses premiers numéros relatent des confrontations avec le Mandarin (numéros 10-11), avec le Contrôleur (numéros 12-13), et avec les forces combinées du Crimson Dynamo et de Titanium Man (numéros 21-22). L'artiste original Don Heck fit un retour-éclair pendant lequel furent

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Dossier du mois: IRON MAN introduits deux nouveaux rivaux: Firebrand (numéro 27) et Spymaster (numéro 33). Mais M. Tuska ne fut pas absent bien longtemps. Dès son retour, il collabora avec le scénariste Mike Friedrich et ce, jusqu'au centième numéro. Les 20 premiers numéros furent assez décevants (numéros 41 à 60, à part le numéro 46 qui racontait la mort de Guardsman), mais les numéros suivants ne manquèrent pas d'action. Iron Man dut affronter Docteur Spectrum, Thor et Le Freak (numéros 63 à 67), et immédiatement après, Sunfire, le Mandarin et Yellow Claw (numéros 68 à 71) pendant cette histoire qui fut nommée "La Guerre des Super-Vilains" (laquelle fut d'abord intéressante mais connut une fin décevante dans le numéro

81). Par chance ou par choix, M. Tuska ne dessina pas les derniers numéros de cette "Guerre". Malgré cette histoire peu mémorable, on peut dire que Mike Friedrich fit de Iron Man un personnage fort et puissant, capable de surmonter tous les obstacles. Bill Mantlo devint le nouveau scénariste peu après. C'est lui qui, avec la collaboration de Tuska bien sûr, créa des affrontements légendaires contre des anciens et des nouveaux rivaux comme Blizzard (numéros 86-87), les cosmiques Blood Brothers (numéros 88 à 91), le robot géant Ultimo (numéros 95-96) et encore une fois, le très persistant Mandarin (numéro 100). George Tuska mit fin à sa carrière de dessinateur officiel d'Iron Man avec le numéro 106, en plein milieu de cette fameuse histoire qui racontait la prise de contrôlepar Midas de la compagnie Stark International. Avec le recul, on peut dire que l'un de ses numéros les plus mémorables (en duo avec M. Mantlo) fut probablement le numéro 78, intitulé"Long Time Gone", qui racontait le retour au Viêt-Nam d'Iron Man. Ce numéro fut plus récemment réimprimer dans le numéro 46 géant du volume 3.

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Dossier du mois: IRON MAN 1978-1982: L'ÈRE MICHELINIE / ROMITAjr / LAYTON Cette nouvelle ère est considérée par plusieurs fans comme étant l'Âge d'Or d'Iron Man. Le scénariste David Michelinie, le dessinateur John Romita Jr et l'encreur Bob Layton furent réunis pour la première fois dans le numéro 116. Les trois hommes sont des véritables maîtres de leurs arts respectifs et leurs efforts conjugués donna des résultats à couper le souffle. Les histoires devinrent plus matures et plus profondes et les dessins étaient aussi éblouissants que l'armure du héros. Tony Stark devint plus réaliste et humain que jamais, un homme dont l'ennemi suprême n'était plus un quelconque bandit en collants mais quelque chose de beaucoup plus insidieux: l'alcoolisme. Toute une pléiade de personnages secondaires fut introduite. Ils étaient les amis et les employés de Stark, comme sa nouvelle flamme, la belle Bethany Cabe (numéro 117), la directrice des opérations européennes de Stark International, Yvette Avril (numéro 119) et le pilote personnel et meilleur ami de Stark, Jim Rhodes (numéro 118). Parmi les événements les plus marquants de cette période, à part la bataille épique de Stark contre l'alcool qui culmina dans le numéro 128, on se souviendra de la tentative de prise de contrôle de la compagnie de Stark par l'agence secrète américaine S.H.I.E.L.D. (numéros 118-119), l'introduction de deux puissants rivaux pour Stark issus du monde des

affaires; la compagnie Roxxon Oil (numéro 121) et Justin Hammer (numéro 124), la bataille inoubliable qui opposa Iron Man à la créature la plus puissante sur Terre, l'incroyable Hulk (numéros 131-133) et cet incroyable voyage dans le temps aux côtés de l'infâme Docteur Doom qui amena Iron Man à Camelot, le légendaire royaume du Roi Arthur (numéros 149-150), pour ne nommer que celles-là. Les lecteurs firent également connaissance avec des nouvelles armures spécialisées, développées pour des mission spécifiques comme l'armure spatiale (numéros 142-144) et l'armure furtive (numéro 152).

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Dossier du mois: IRON MAN 1982-1985: LE TOUT NOUVEAU IRON MAN! Une nouvelle ère débute toujours avec l'arrivée d'une nouvelle équipe de créateurs. Denny O'Neil écrivit les scénarios qui furent illustrées par les artistes McDonnell et Mitchell. Cette période mémorable vit la chute de Tony Stark, son remplacement et éventuellement, son glorieux retour. Si Tony Stark fut victorieux dans sa première bataille contre l'alcoolisme, la guerre n'était pas encore gagnée. Afin d'acquérir la compagnie Stark International, un nouveau rival sans scrupules nommé Obadiah Stane utilisera la plus grande faiblesse de Stark contre lui. Lorsque le puissant Magma attaque Stark International (numéro 169), Tony Stark est complètement saoul et inconscient, totalement incapable de défendre sa compagnie et ses employés. C'est Jim Rhodes qui doit prendre cette responsabilité, il enfile l'armure rouge et or pour la première fois dans le classique numéro 170. Alors que la vie de Stark s'écroule (Il perd éventuellement sa compagnie aux mains de Stane et se voit réduit à l'état d'ivrogne errant), c'est une nouvelle vie qui commence pour Rhodey, celle du héros doré. Ses tentatives pour comprendre et contrôler cette magnifique armure demeurent des lectures des plus divertissantes. Rhodey devra d'abord empêcher Stane et S.H.I.E.L.D. d'acquérir les armures de Stark (numéros 174-175) pour ensuite confronter l'ennemi que même le Iron Man original avait du mal à vaincre, le Mandarin (numéros 180-181). Pour ce qui est de Tony Stark, son destin est décidé pendant une nuit tragique (numéro 182) et il est finalement de retour, sobre, pour fonder une nouvelle compagnie avec Rhodey et deux ex-employés. Mais la tension monte entre les deux vieux amis lorsque Stark commence à bricoler une nouvelle armure. Les deux Iron Men en viennent finalement aux coups dans le numéro 192. Rhodey continua à jouer le rôle d'IM et participa dans les légendaires SECRET WARS aux côtés de Spider-Man, les Vengeurs, les Fantastic Four et les X-Men. Il devint ensuite l'un des membres fondateurs des Vengeurs de la Côte Ouest. 1985-1987: LE PREMIER IRON MAN EST DE RETOUR! Obadiah Stane n'avait aucune intention de permettre à son ennemi d'effectuer un retour. Il fit sauter la nouvelle compagnie de Stark, causant la mort d'un de ses associés et blessant sérieusement Rhodey. Afin de plonger Stark dans le désespoir, Stane kidnappe également un grand nombre de ses vieux amis et les tient en otage. Mais plutôt que de baisser les bras, Tony endosse à nouveau l'armure d'Iron Man afin de sauver les gens qu'il aime. Mais pour arriver à ses fins, il devra enfiler une nouvelle armure revue et améliorée; la toute nouvelle et superbe armure surnommée l'armure du centurion argenté. Le duel final entre Stark et

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Dossier du mois: IRON MAN Stane se déroule dans les pages du 200e numéro. Ce numéro anniversaire accueille un nouveau dessinateur, le très talentueux Mark Bright. Il illustra avec brio les combats de Stark contre des vieux ennemis comme Madame Masque (numéro 203) et Modok (numéro 205) ainsi que les débuts d'une longue guerre contre un groupe scientifique terroriste nommé A.I.M. (numéros 201, 207-208). Mais tout dessinateur, peu importe son talent, a besoin d'un encreur qui réussit à véritablement à mettre ses dessins en valeur. C'est avec le numéro 215 que Bright se verra jumeler au meilleur encreur qu'il aurait pu souhaiter. 1987-1989: LA SECONDE ÈRE DE MICHELINIE & LAYTON! Le rêve le plus cher de tous les fans d'Iron man se réalise enfin. David Michelinie et Bob Layton, les deux hommes qui nous ont donné certains des meilleurs comics de l'histoire d'Iron Man, sont de retour aux côtés de Mark Bright, l'un des plus talentueux dessinateurs qui aient donné vie au héros doré. Les résultats sont mirobolants et méritent d'être considérés comme étant l'Âge d'Argent d'Iron Man. De cette collaboration naît l'histoire la plus adorée et la plus mémorable de toutes: les Armor Wars (numéros 225-232). Lorsqu'il réalise que les plans ultra-secrets de certaines de ses armures ont été volés et revendus à des criminels, Tony Stark se lance dans une croisade pour neutraliser ses technologies volées et ceux qui les utilisent. Sa mission l'obsède, il ira jusqu'à attaquer des agents gouvernementaux et des héros bien connus afin d'effacer toutes traces de ses technologies. En réaction à ces attaques hautement médiatisées, les Vengeurs se voient obliger de mettre le héros à la porte et Stark lui-même devra «officiellement» congédier son garde du corps afin de préserver la réputation de sa compagnie (le public ne sait pas que Stark et Iron

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Man sont une seule et même personne). En réaction à ces attaques répétées, le gouvernement décide de financer le projet Firepower, l'armure de combat la plus puissante jamais construite. L'affrontement connaît une fin explosive (c'est le cas de le dire). La mort apparente du héros marque un nouveau début dans sa carrière ainsi qu'une nouvelle armure, rouge et dorée, comme l'originale. Stark sera par la suite victime d'une tentative de meurtre d'une ex-flamme jalouse (numéros 242-243) et se retrouvera dans une chaise roulante jusqu'à qu'une greffe lui redonne l'usage de ses jambes (numéro 248). Il effectuera ensuite un nouveau voyage dans le temps avec le même Docteur Doom (numéros 249-250), mais dans le futur cette fois-ci, dans une histoire qui se veut la suite de l'aventure originale des numéros 149-150. 1990-1992: JOHN BYRNE VISITE IRON MAN Après le départ de Michelinie, John Byrne devient le scénariste d'Iron Man. L'auteur et artiste légendaire (bien connu pour son travail formidable sur des titres comme Uncanny X-Men, Fantastic Four, Incredible Hulk, Alpha Flight, Avengers West Coast et Superman) nous offrira deux histoires mémorables. La première, étrangement intitulée Armor Wars II (numéros 258-266), verra des ennemis de Stark prendre contrôle de son propre système nerveux, grâce à la greffe électronique qui lui avait redonné le contrôle de ses jambes. Dans la seconde, intitulée The Dragon Seed Saga (numéros 272-275), des révélations intéressantes sont offertes au sujet de l'origine du Mandarin et le dragon géant Fin Fang Foom rejoint le panthéon des vilains de IM. Le Vengeur doré sera également mêlé à l'un des missions les plus mémorables de l'histoire des Vengeurs, baptisée Opération Galactic Storm (numéros 278-279). Bien que Byrne a l'habitude d'écrire ET de dessiner les livres qu'on lui assigne, il se contente du rôle de scénariste pendant son passage sur IM. Les dessins sont d'abord signés John Romita Jr (dont le style a considérablement changé depuis son premier contrat sur le livre d'Iron Man), suivi par Paul Ryan, également bien connu pour son travail sur les comic-books Avengers et Fantastic Four. 1992-1995: L'ÈRE KAMINSKI Un nouveau et grandiose chapitre s'ouvre avec l'arrivée de Len Kaminski. Il est jumelé aux artistes Kev Hopgood et Steve Mitchell, et plus tard à Tom Morgan. Kaminski ne perd pas une seconde et démarre sur les chapeaux de roues. L'histoire intitulée War Machine (numéros 282-283) nous présente un Stark au seuil de la mort qui se construit une nouvelle armure, plus puissante et plus destructrice pour venir à bout d'un vieux rival: Justin Hammer. Iron Man est victorieux, mais le prix à payer pour

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Dossier du mois: IRON MAN cette victoire est très élevé. Dans le numéro 284, Stark «meurt » et Jim Rhodes devient à nouveau Iron Man, et en plus, président des Entreprises Stark. Mais ce que Rhodey ignore, c'est que Stark est secrètement plongé dans un sommeil cryogénique alors qu'un équipe de scientifiques tente de lui sauver la vie. Lorsque Rhodey apprend la nouvelle (numéro 290), il est outré qu'on lui ait caché la vérité et démissionne sur le champs. Stark insiste pour que Rhodey conserve l'armure War Machine. Rhodey obtient bientôt sa propre série et rejoint les rangs des vengeurs de la Côte Ouest. Après son surprenant retour à la vie, Stark est paralysé et ne peut jouer le rôle d'Iron Man qu'en utilisant un système d'armure télécommandée. Mais les crises ne cessent pour autant de se succéder. Dans son 300e numéro, Iron Man doit à nouveau faire face à l'un de ses plus puissants ennemis, Ultimo. Pour lui venir en aide, plusieurs de ses vieux amis revêtent différentes versions de son armure pour attaquer le gigantesque robot. Puis, dans Crash & Burn, les Enterprises Stark sont faussement accusées de corruption et Iron Man doit défendre sa compagnie contre des justiciers qui sautent un peu vite aux conclusions comme Deathlok, Venom, les New Warriors, Thunderstrike et nul autre que l'incroyable Hulk. La plupart des lecteurs d'Iron Man conservent de bons souvenirs de ce chapitre dans la vie de leur héros, même si les dessins laissaient parfois à désirer. Dans les sombres mois à venir, les fans manqueront ces bons moments avec mélancolie. Dans d'autres séries, Iron Man joue un rôle de premier plan dans la dissolution des Vengeurs de la Côte Ouest (AWC numéro 101) pour ensuite créer une nouvelle équipe de héros qui sera de courte durée; Force Works. L'équipe comptait plusieurs anciens membres des Vengeurs de l'Ouest comme la Scarlet Witch, U.S. Agent, Spider-Woman et un nouveau venu, le mystérieux Century. 1995-1996: LA FIN The first volume of the Iron Man series comes to an end with issue 332, in September of 1996. Fans will actually welcome its end when it comes, because the last year of the series will be every IM fan's worst nightmare come true. Dans l'histoire intitulée The Crossing, une scénatio pathétique que tout le monde préférerait oublier, il fut révélé que Tony Stark était secrètement un vilain depuis les débuts de sa carrière en tant qu'Iron Man et que sa mission avait été d'infiltrer les vengeurs pour le compte de Kang. Après avoir assassiné plusieurs personnes, les Vengeurs décidèrent de retourner dans le passé pour enrôler un jeune Tony Stark encore adolescent. Lorsque le vieux Stark mourut, l'ado le remplaça dans l'armure d'Iron Man pour quelques temps avant de mourir à son tour aux mains d'Onslaught.Ainsi se termina la vie de Iron Man, dans le ridicule et la honte… du moins, pour l'instant.

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Dossier du mois: IRON MAN 1996-1997: RENAISSANCE DES HÉROS En 1996, le comic-book Iron Man est relancé, tout comme celui des Vengeurs, de Capitaine América et des Fantastic Four. Toute l'histoire de ces personnages et leurs séries repartirent à zéro dans un nouveau monde qui ne les avait jamais connu. Ce second volume de la série Iron Man offre aux lecteurs de très beaux dessins, des nouvelles techniques de couleurs et des histoires généralement agréables à lire. Plusieurs des vieux ennemis d'Iron Man sont mis à jour et réintroduits dans ce nouveau monde, comme Hulk, le Living Laser, le Mandarin, Docteur Doom et Galactus. Dans cette seconde série, Stark est un homme sombre, solitaire et égoïste, du moins jusqu'à ce qu'un accident le blesse grièvement. Afin de sauver sa propre vie et sa compagnie, il doit enfiler une armure expérimentale qui a déjà causé la mort de son meilleur ami. A SUIVRE...

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La mort de Gwen Stacy Cet événement tragique a trauma-tisé toute une génération de lec-teurs, ses répercussions se font sentir encore aujourd’hui, 32 ans après la première publication. Je me demande même si il n’y a pas eu plus d’épisodes mettant en scène Gwen Stacy après sa mort qu’avant. Son impact a été immense et l’on a pu parler, avec raison, à son propos de « La fin de l’âge de l’innocence ». D’ailleurs, Kurt Bu-siek et Alex Ross ne s’y sont pas

trompés en en faisant la conclu-sion de leur mini-série événe-ment Marvels et chaque nou-velle apparition est en général chargée d’émotions (je pense en particulier au magnifique Spider-Man Blue de Jeph Loeb et Tim Sale) Enfin, l’homme qui est à l’origine de tout ça n’est crédité au géné-rique de l’épisode que pour son travail d’encreur. En effet si Ger-ry Conway et Gil Kane ont res-pectivement écrit et dessiné, c’est John Romita Senior qui, en tant de superviseur en chef, a décidé la mort de la douce Gwen et Stan Lee, sans doute

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Chronique du Good Dr. dans la lune ce jour là, a donné son accord sans mesurer les consé-quences. John Romita estimait que Gwen était trop effacée et que Mary-Jane donnerait plus de peps à la série. Cette mort était-elle prévisible ? Oui et non à la fois. Non, car l’élimi-nation définitive d’un personnage principal n’était pas dans les règles d’écriture d’un comic (pour mémoire, il faudra attendre en-core près de 8 ans avant la mort d’un héros d’un groupe, en l’occur-rence les X-Men) ce qui explique le choc causé par cette disparition. Oui, car dès cette époque, l’univers de Spider-Man était un monde très dur où la pègre n’hésitait pas à éliminer les gêneurs. De plus, la mort du père de Gwen 3 ans auparavant montrait clairement la voie suivie. Par ailleurs, il n’y eut aucune surprise pour le lecteur fran-çais : non seulement depuis quelques mois Lug publiait une se-conde série Spider-Man (Peter Parker) plus récente dans laquelle Gwen n’apparaissait pas, mais il y a plus fort. Pour ce qui est de l’histoire proprement dite, après son voyage au Canada (dont JMS saura se servir pour son run) Peter, rentré à New-York, retrouve tout son entourage dont sa charmante fiancée, mais le Green Goblin retrouve la mémoire et se souvient de l’identi-té de sa Némésis. Dès lors, quoi de plus simple que de le faire souf-frir à travers sa frêle compagne ? Il l’enlève et l’emmène droguée sur le pont de Brooklyn où les 2 adversaires s’affrontent une nou-velle fois. Une petite poussée et Gwen est précipitée dans le vide. Là plane un petit doute : était-elle déjà morte ou Peter lui a-t-il brisé les cervicales en essayant de la rattraper ? Une onomatopée figu-rant sur le dessin tend à étayer la se-conde hypothèse, mais finalement cela importe peu. Le résultat est là : l’Amour de sa Vie est mort et Peter s’en sens res-ponsable ! L’arc se finit sur la mort du Bouffon Vert. Norman Osborn disparaîtra du Marvel Universe pendant près de 20 années édi-toriales et Mary-Jane reste seule en piste

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Les 4 Fantastiques déferlent sur les écrans!

Diffusée depuis un mois sur Cartoon Network USA, la série d'animation réalisée par Moonscoop affiche déjà des scores d'audience flatteurs. Toute la 3D a été réalisée en France, chez Antefilms Studio, implanté à Angoulême.

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L'histoire La série d'animation Les Quatre Fantastiques est une adaptation du comic book édité par Marvel et créé par Stan Lee et Jack Kirby en 1961. Il met en scène Reed Richards/L'Homme élastique, Susan Storm/La Femme invisible, Ben Grimm/La Chose et Johnny Storm/La Torche humaine, qui forment un groupe de super héros inséparables, prêts à en découdre avec leur ennemi juré: le Docteur Fatalis. Dans cette série qui fait la part belle à l'action, sans délaisser le registre comique, le spectateur découvrira au fur et à mesure des épisodes de nouveaux détails sur l'histoire et la personnalité des héros, qui sauveront certainement New York plus d'une fois! En confiant la réalisation des 26 épisodes de sa série à Moonscoop, Marvel a misé sur les talents français. Si cette décision est inhabituelle sur le marché de l'animation, elle n'est pas due au hasard. Moonscoop travaille en effet depuis de nombreuses années sur des séries au potentiel fort et à la qualité graphique indéniable. Funky Cops et plus récemment Code Lyoko sont le résultat de cette politique, qui continue aujourd'hui à porter ses fruits.

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Couverture de l’année 2007

Couverture 2006

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Couverture 2006

Couverture de l’année 2007

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