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Université du Québec à Montréal
Rapport de stage
Par
Shirine Ghaffari
GHAC18616907
Stage II
La gestion de classe
MAE797C
Présenté à M. Ian Wikarski
Le 12 janvier 2014
Table des matières
Remerciements............................................................................................................................................3
Introduction.................................................................................................................................................4
Conclusion.................................................................................................................................................14
Bibliographie.............................................................................................................................................14
Annexe Copies d’examen..........................................................................................................................16
Remerciements
Je tiens, tout d’abord, à remercier Monsieur Yves Leduc pour m’avoir accueillie dans sa classe
lors de mon stage et pour m’avoir fait confiance. Je le remercie particulièrement pour son
encadrement, sa disponibilité et l’intérêt qu’il a porté à mon travail.
Je remercie également Monsieur Ian Wikarski, mon professeur de stage, pour m’avoir encadré
tout au long de ces cinq semaines avec le souci de m’apporter une formation complète et
intéressante.
Je tiens également à remercier le technicien en travaux pratiques Monsieur Norman Desjardins.
Monsieur Norman Desjardins s’est avéré particulièrement disponible durant ce stage et n’a
jamais hésité à consacrer du temps pour répondre à mes interrogations ou apporter un
supplément d’informations.
Je tiens à profiter de ce rapport de stage pour exprimer mes plus sincères remerciements à tous
ceux qui ont pu contribuer, à leur manière, à rendre ce stage au collège Beaubois si intéressant et
si enrichissant.
Introduction
Selon la description du cours MAE797C, le stage II développe les compétences professionnelles
requises pour intervenir, de façon différenciée, dans sa relation pédagogique avec les élèves. Ce
cours de pratique supervisée permet à l'étudiant de réfléchir et de porter un regard critique sur ses
pratiques en gestion de classe et d'expérimenter différents modèles d'intervention auprès des
élèves du secondaire. L'analyse de certaines problématiques relevées dans la classe permet à
l'étudiant de développer plus particulièrement les compétences professionnelles liées à la gestion
de classe. Les stages sont organisés de façon à amener les stagiaires à fréquenter le monde
scolaire pour des périodes de plus en plus longues. En effet, de 20 jours par semaine au début, les
stages passent à 45 jours consécutifs en fin de formation. Les stagiaires pourront donc se donner
un horizon dans le temps, prendre conscience des dimensions de l’enseignement que seule une
fréquentation constante permet d’apprendre. Une présence continue à l’école leur offre la chance
d’assumer des responsabilités qu’une présence ponctuelle ne pouvait leur offrir. A la fin de leur
parcours de stage, les stagiaires doivent remettre un rapport de stage les aidant à faire le point sur
leur expérience d’enseignement durant le stage. Ce bilan sera une réflexion afin d’aider les
stagiaires à élaborer leur plan de développement professionnel. Quant à mon bilan, il sera
composé de mes réponses aux différentes questions posées dans la partie A du rapport de stage
présent dans le guide des travaux.
1. Avez-vous l’impression d’avoir fait un bon stage d’enseignement ? D’avoir appris à enseigner les sciences ? Explicitez votre réponse.
Les stages de la pratique à l’enseignement constituent un élément essentiel de la formation du
nouveau personnel enseignant, car ils s’avèrent un instrument efficace dans le développement
des compétences professionnelles. Au cours de ce stage, j’ai développé des habiletés et acquis
des connaissances de divers ordres : la planification de l’enseignement, l’utilisation de diverses
stratégies d’enseignement, la vérification de la compréhension des élèves, les diverses fonctions
d’un enseignant dans une école. Ces habiletés et connaissances se sont développées et ont été
acquises de façon simultanée et intégrée. Mon superviseur ainsi que mon enseignant
accompagnateur ont utilisé diverses stratégies d’intervention pour contribuer à mes
apprentissages : l’observation systématique de mon enseignement, la description écrite de
certains comportements d’élèves, le feed-back formel, le questionnement, l’établissement de lien
entre l’implication des élèves et leur intérêt, l’identification d’indices concrets de compréhension
ou d’incompréhension des élèves, les échanges et la discussion. Au début, ma planification était
axée sur la matière. Plus tard, j’ai commencé à adapter ma planification aux besoins de la classe,
à leurs connaissances et à leur vitesse d’apprentissage. J’ai pris conscience de la classe de façon
à ce que les deux, le contenu planifié et la classe, aillent ensemble. Dans le cadre de ce rapport de
stage, je ne peux pas décrire chaque jour de mon stage mais dans l’ensemble, j’ai l’impression
d’avoir fait un bon stage.
2. Dans la partie Projet de stage, vous avez énuméré des objectifs. Ont-ils été atteints ? Explicitez votre réponse.
Au début de mon stage, j’ai formulé des objectifs d’apprentissage et de rendement dans le
but de diriger mes efforts sur certains aspects de mon travail et de travailler certains points
sur lesquels je croyais pourvoir m’améliorer pour bien satisfaire aux exigences de mon
stage. Cependant, les objectifs de tout stage sont de nous initier et de nous adapter aux
différentes réalités de la future profession ainsi que de nous permettre de mettre en
pratique ce que nous avons appris dans les cours ou les laboratoires. Nous pouvons ainsi
observer, analyser, poser des gestes propres à notre profession en développant des
nouvelles habiletés. Durant ce stage, je pense avoir été capable :
• de manifester ma compétence relative à l’enseignement des sciences et technologie ;
• de consolider ma compétence didactique face à ma planification ;
• d’assumer la gestion de classe d’un groupe d’élèves ne présentant pas de difficultés
particulières ;
• de développer mes capacités d’analyse réflexive menant à des actions et à des
ajustements concrets ;
• de confirmer ma maîtrise du français écrit et oral et ma capacité d’employer un niveau de
langage adapté aux circonstances
• et enfin de faire preuve de professionnalisme dans mon comportement envers les élèves,
mes collègues enseignants, les parents et la direction de l’école.
3. À la fin de ce stage, confirmez-vous votre choix d’enseigner les sciences et la technologie au secondaire ? À quel cycle préférez-vous enseigner ?
Au-delà de la motivation intrinsèque qui peut pousser un individu à devenir un «
scientifique » ou un enseignant des sciences, nous serons tous d’accord pour admettre que
les sciences et les techniques plongent de plus en plus au cœur de notre quotidien, ce qui
peut constituer une source de motivation non négligeable… du moins pour l’enseignant, si
ce n’est pour l’élève qui doit apprendre ! L’orage, l’arc-en-ciel, mais aussi des objets plus
technologiques tels que la télévision, la voiture, le téléphone pour ne citer que les plus
communs à notre vie sont là pour nous le rappeler. Ainsi, ne serait-ce que pour se passer
d’un réparateur professionnel, une certaine connaissance de l’électricité, de la mécanique
ou de la diffusion des ondes peuvent être des savoirs tout à fait pertinents à maîtriser. Mais
au-delà de ces approches très « terre-à-terre », très concrètes d’applications
technologiques, il ne faut pas oublier que tous les débats actuels ont une forte composante
scientifique. Vache folle, réchauffement climatique, apparition de maladies nouvelles,
telles que le sida ou Ébola, mais également des problèmes de sociétés tels que l’explosion
démographique, l’exode rural, etc. L’enseignement scientifique peut donc jouer un rôle
extrêmement important pour nous permettre de comprendre notre environnement, proche
ou lointain, les modifications qu’il subit, les enjeux qui s’y cachent, et surtout la place que
chaque individu y occupe. Mais pour parvenir à un tel degré de compréhension,
l’enseignement scientifique ne peut plus se résumer à une accumulation de connaissances
notionnelles.
En ce qui me concerne, je voulais surtout enseigner le français ou une langue étrangère vu
mon intérêt pour la littérature et les langues étrangères. Plus tard, j’ai appris 2 autres
langues latines cependant, j’ai changé de voie à l’obtention de mon diplôme collégial. En
fait, mes souvenirs du collège et du lycée concernant la science sont assez flous. Je me
souviens toutefois avoir fait une sortie en forêt pour récolter des feuilles d’arbres et
compter des échantillonnages de population. Je garde aussi le souvenir d’avoir construit
des cartes topographiques des régions françaises. A l’époque, on appelait cette matière les
sciences naturelles. Plus tard, je me suis intéressée aux maladies (dépistage, causes,
facteurs, étiologies, symptômes, prévention, traitement …). De plus, les émissions de
télévision (documentaires et autres), les revues scientifiques vulgarisées ou non comme la
Recherche, Science, National Geography et autres ont suscité une fois de plus mon intérêt
pour les sciences. Plus tard, j’ai choisi de faire une maitrise en épidémiologie, une façon
pour moi de combiner les mathématiques et les sciences. C’est pourquoi, je pense qu’il est
crucial d’enseigner les sciences à l’école primaire. En effet, il faut selon moi, éveiller
l’intérêt des élèves à propos du monde qui les entoure. L’enfant s’interroge naturellement
sur les phénomènes naturels et physiques. Il s’agit dès lors de lui offrir un maximum de
possibilités de travail qui favorise un esprit de recherche et d’invention. L’observation et
l’expérimentation constituent selon moi deux moments fondamentaux de l’enseignement
des sciences à l’école primaire. Ainsi, c’est par l’activité scientifique, que l’élève petit à
petit peut modifier sa vision des choses. Il est donc essentiel pour tout être humain d’avoir
un minimum de connaissances sur le pourquoi du monde où on vit. Je pense aussi qu’il
faut éviter de transmettre des connaissances de manière frontale, car ces dernières sont
d’après mon expérience très vite oubliées mais de mettre les élèves plutôt une position de
scientifique (utiliser un vocabulaire scientifique, rédiger des « mini-rapports » de
laboratoire, faire visionner des documentaires scientifiques). Durant ce stage, j’ai
également pu constater l’importance de l’observation, mais également celle de la
manipulation. Après ce stage et la lecture de différents articles, je m’aperçois de plus en
plus que notre rôle, en tant qu’enseignant, n’est pas forcément de pouvoir répondre à
toutes les questions que nous posent les élèves. Nous ne sommes pas des scientifiques,
loin de là. Alors oui, je confirme mon choix d’enseigner les sciences. Étant une passionnée
de la biologie, j’aimerais surtout enseigner au premier cycle et précisément aux élèves de
secondaire 3.
4. Votre accompagnateur vous a-t-il permis de parfaire votre formation pratique ? A-t-il été un exemple, un mentor pour vous ?
Les enseignants associés jouant un rôle déterminant dans la formation professionnelle des
stagiaires. Dans le but de faciliter mon intégration dans le milieu scolaire et dans les
classes, mon accompagnateur m’a présenté au personnel de l’école, a préparé les élèves à
ma venue. Il m’a fait part des activités spéciales prévues durant le stage, m’a informée de
l'organigramme administratif de l'école, des différents services de l’école et de leurs rôles.
Il m’a présenté au personnel de l’école et a discuté avec moi des divers aspects de
l'enseignement, en vue de la préparation des leçons : programmes d'études, ensemble des
objectifs, notes de cours et manuels disponibles, matériel didactique, ressources
pédagogiques, etc. De plus, il a fourni tous les renseignements utiles : normes de la classe,
normes de l’école, règles de fonctionnement, routines, informations jugées pertinentes
concernant les élèves, facilités informatiques, audio-visuelles et de photocopie, …Sur le
plan personnel, mon accompagnateur était très chaleureux, accueillant, ouvert d’esprit,
organisé, capable de faire preuve d’humour et confiant en lui. Sur le plan professionnel, il
était authentique, disponible, généreux de son temps, de ses idées, de son aide et attentif à
mes propos. De plus, il était rigoureux, structuré, impliqué et créatif. Il avait une très
bonne maîtrise des contenus ; planifiait à l’avance son matériel et ses leçons ; savait gérer
son groupe et adaptait son enseignement aux caractéristiques des élèves.
En ce qui concerne mon développement professionnel, il m’a soutenue en fonction du
cheminement qui m’était propre et des objectifs formels de la formation à l’enseignement.
Il m’a guidé par une observation rigoureuse, la rétroaction constructive et l’évaluation
continue et fondée. Il m’a aidé à poser un regard critique sur ma pratique et a interagit
avec moi avec respect et de manière à établir un climat d’apprentissage et une relation de
confiance de nature professionnelle.
5. Avez-vous collaboré avec d’autres enseignants ? Dans quelle mesure cette collaboration a-t-elle été profitable ?
Une meilleure collaboration avec les autorités scolaires dans le processus de prise de
décision de nature pédagogique et administrative ferait en sorte que le personnel
enseignant aurait plus d’autonomie et se sentirait de plus en plus valorisé comme
professionnel de l’éducation. Lors de ce stage, j’ai eu la chance d’assister à plusieurs
réunions (générale, remise des certificats Beaubois, 1er cycle, …). Je dois avouer que j’ai
cette chance de bénéficier d’une grande facilité d’intégration et d’une grande ouverture
envers les autres et j’ai pu dès le début m’intégrer à l’équipe-école. Pour réussir cette
intégration, j’ai pu compter sur mes années d’expérience passées avec le public dans le
cadre de mes fonctions au sein de la RBC anciennement appelée la Banque Royale.
J’espère que les prochains stages seront aussi enrichissants sur le plan interrelationnel et
que je pourrai travailler en étroite relation avec les membres et surtout les autres
enseignants de l’école.
6. Vos cours étaient-ils bien préparés ? La planification de votre enseignement de cours et d’étape a-t-elle été un outil précieux ?
Durant ce stage, je pense avoir bien préparé mes cours. Tout d’abord, j’ai réfléchi au
programme que je devais suivre et commencé par diviser les sujets et les thèmes en
sections correspondant à la durée d’une leçon. J’ai dû, par la suite, faire appel à mes
compétences pour transformer ces sujets en leçons pour que mes élèves les trouvent
intéressantes. Pour y parvenir, j’ai défini des objectifs d’apprentissage clairs et des
résultats d’apprentissage précis. La planification est donc un processus continu qui nous
aide à réfléchir et à préparer ce dont nous avons besoin pour aider nos élèves à bien réagir
face à nous et face au contenu de ce que nous enseignons. Certains cours peuvent prendre
la forme de remue-méninges, de travaux de groupe, de résolutions de problèmes,
d’expériences scientifiques, etc. Les activités que nous choisissons auront pour but d’aider
les élèves à atteindre nos objectifs initiaux de la manière la plus efficace possible. Outre le
contenu que nous avons préparé, les ressources que nous utilisons et la manière dont nous
utilisons l’espace de notre classe influenceront le succès de notre leçon. En ce sens, la
planification de mon enseignement de cours et de mon accompagnateur ont été un outil
précieux.
7. Avez-vous dû modifier votre planification de cours à quelques reprises ? Pourquoi ? Cela a-t-il corrigé la situation ? Explicitez votre réponse.
En fait, j’ai dû modifier à plusieurs reprises quelques planifications de laboratoires. Le 1er
laboratoire portait sur la détection de la vitamine C dans différents jus de fruit. Afin de
comparer les résultats de différents groupes dans la classe, j’ai dû faire un tableau comparatif
afin d’aider les élèves à visualiser les différents résultats, en discuter et pouvoir en tirer une
conclusion. Ce tableau comparatif n’était pas planifié au début mais son ajout a beaucoup aidé
les élèves à visualiser les différents résultats que l’on pouvait avoir. Le 2e laboratoire que j’ai
dû modifier portait sur la dissection du cœur de mouton. Afin de mieux visualiser la
dissection, j’ai ajouté une vidéo tirée du YouTube montrant une dissection du cœur de mouton
fait par madame Lalonde. La vidéo montrait une différente coupe et permettait ainsi de mieux
voir les différentes parties du cœur.
8. a) Quel jugement portez-vous sur le résultat de vos élèves ? Que révèlent ces résultats sur l’efficacité de votre enseignement ?b) Remettez trois copies d’élèves que vous avez annotées (faible, moyen, fort).
a) L’évaluation est un élément crucial du processus d’apprentissage. L'évaluation joue un
rôle essentiel dans la façon dont les élèves apprennent, dans leur motivation à apprendre et
dans la façon dont les enseignants enseignent. En fait, ce que les enseignants font en classe
est sans conteste le premier des déterminants scolaires de l’apprentissage et de la réussite
des élèves. Il va sans dire que toutes les pratiques pédagogiques ne sont pas égales à cet
égard. Il importe par conséquent d’identifier et de promouvoir les pratiques les plus
efficaces, c’est-à-dire celles qui aident les élèves à réaliser le plus efficacement possible
les apprentissages souhaités. L’évaluation est la pierre angulaire du processus
enseignement-apprentissage. Elle sert non seulement à attester les apprentissages, mais à
guider l’acte pédagogique. Cependant, l’évaluation est souvent mal comprise et, par
conséquent, mal utilisée menant à des jugements et à des décisions pédagogiques qui
peuvent être mal fondés.
Durant ce stage, j’ai présenté les objectifs de l’apprentissage et indiqué aux élèves ce
qu’ils étaient censés apprendre. J’ai rappelé les connaissances nécessaires à la
compréhension des nouveaux concepts, présenté le contenu à l’aide d’exemples et faire
une démonstration des concepts à l’aide du matériel (maquette, simulations, ...). J’ai, entre
autres, posé des questions aux élèves, fait travailler les élèves en équipe et
individuellement. De plus, avant l’examen, j’ai prévu divers moments de pratique
autonome et de révision. En ce qui concerne les tests formatifs et sommatifs, ils étaient
déjà élaborés par mon enseignant accompagnateur. A la remise des examens, j’ai fourni de
la rétroaction sur les réponses et sur les stratégies utilisées par les élèves.
La plus basse note était de 37% et la plus hausse note était de 100%. La note faible semble
être principalement causée par un manque de travail à la maison et une mauvaise
compréhension des énoncés et consignes.
b) Voir Annexe
9. Comment avez-vous composé avec les élèves qui présentaient des difficultés d’apprentissage ?
Ce stage étant très court, je n’ai pas eu vraiment à composer avec des élèves présentant des
difficultés d’apprentissage. Ayant remarqué des difficultés chez certains élèves, j’en ai fait
part à mon enseignant accompagnateur. De plus, après avoir assisté à une des réunions de
plan d’intervention adapté (PIA), j’ai appris que certains élèves souffraient de troubles
variés. Alors en tant que future enseignante, je mettrai en place un plan de fonctionnement
efficace et l’adapterai si nécessaire aux caractéristiques du groupe-classe. Enfin, j’utiliserai
différentes stratégies d’apprentissage selon la pédagogie différenciée. Pour faire face avec
les élèves présentant des difficultés d’apprentissage, l’enseignant doit tout d’abord, se
détacher des étiquettes et de ses propres représentations, pour rencontrer l’élève voire
l’enfant, pour reconnaître sa singularité. A partir de cette évaluation et de ses observations,
se poser la question essentielle de l’évaluation de ses besoins propres. Aménager
l’environnement scolaire de l’élève, afin qu’il puisse faire les apprentissages prévus sans
être confrontés sans cesse à sa difficulté. En fait, on ne peut enseigner efficacement sans
tenir compte des besoins particuliers des élèves. Les enseignants doivent donc s’efforcer
de proposer à tous des activités d’apprentissage qui sont à la fois accessibles et
stimulantes, favorisent l’épanouissement, sollicitent la participation active des élèves et
améliorent le concept de soi.
10. Comment avez-vous composé avec des élèves qui présentaient des problèmes de comportement, d’attitude ?
Certains pédagogues estiment que le meilleur moyen de répondre aux besoins des élèves
ayant des difficultés de comportement est d’observer et de décrire leur conduite puis de
planifier des interventions en conséquence. Les titulaires de classe devraient d’abord
planifier une intervention avant de diriger l’élève vers un spécialiste, élaborer avec
l’équipe scolaire un plan d’intervention adapté (PIA) et enfin faire face au problème en
attendant une consultation ou une évaluation de la part d’un spécialiste. En ce qui me
concerne, je crois que j’ai encore quelques difficultés à composer avec des élèves qui
présentent des problèmes de comportement et d’attitude. Ceci se développera bien sûr
avec l’expérience. Cependant, lors de ce deuxième stage, j’ai réussi à être plus stricte avec
les élèves que lors de mon premier stage. A titre d’exemple, j’ai rencontré des élèves
individuellement pour leur expliquer que je trouvais que leur comportement dans la classe
était quelques fois « désagréable ». Je donnais toujours les consignes avant le travail
d’équipe afin que les élèves soient bien informés de mes attentes. Cependant, quelques
élèves ne respectaient pas toujours celles-ci. Mais, avec l’aide et le soutien de mon
accompagnateur, un élève en particulier qui présentait des difficultés de comportement n’a
plus « dérangé » la classe.
11. Qu’en est-il de la qualité de votre français écrit et parlé ? De votre capacité à entrer en communication avec des jeunes ?
Pour l’enseignant, en formation ou en exercice, la maîtrise de la langue orale et écrite revêt
une importance professionnelle primordiale. En effet, la langue orale constitue le mode de
communication qui, en salle de classe, prédomine sur tous les autres pour transmettre les
connaissances. Durant ce stage, j’ai été capable d’utiliser le registre de langue appropriée,
de rendre mon discours cohérent et de corriger la langue orale des élèves. Quant au
français écrit, je pense avoir une bonne maitrise de l’orthographe, de la grammaire et du
vocabulaire. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de corriger les fautes d’orthographe lors de
la correction des évaluations des élèves. Dans l’ensemble, la qualité de mon français écrit
et oral semble satisfaisante et selon mon superviseur, Monsieur Wikarski, elle est
excellente. Je tiens à le remercier en rédigeant ces lignes.
12. Avez-vous assisté à des rencontres de parents, d’enseignants, avez-vous participé à des sorties éducatives, etc. ? Vous êtes-vous senti interpellé à titre de professionnel de l’enseignement ?
Lors de mon stage, j’ai pu assister à la rencontre des parents avec mon enseignant
accompagnateur. Ce qui m’a le plus surpris c’est de voir le nombre important des parents
concernés par les résultats scolaires de leur enfant en science et technologie.
Le jour de mon anniversaire, dans le cadre du cours de français, je suis allée au théâtre
Denise Pelletier voir les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas. En fait, c’était la seule
sortie éducative à laquelle j’ai assistée et j’en garde un très bon souvenir.
A)
Conclusion
Un futur enseignant peut apprendre à enseigner dans un stage. Il peut développer des habiletés à
utiliser des stratégies d’enseignement au moment opportun, à identifier des indices de
compréhension et d’incompréhension des élèves, à planifier en fonction d’un contenu à
transmettre et du rythme d’évolution des élèves. Il peut également apprendre à se centrer sur les
apprentissages et la pensée des élèves tout en se familiarisant avec les diverses tâches implicites
et explicites attendues d’un enseignant dans le contexte social d’une école. De plus, les
enseignants associés peuvent contribuer de façon significative à ces apprentissages des stagiaires
et ainsi à la réussite d’un stage.
Bibliographie
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