Post on 06-Feb-2018
INTRODUCTION AU SYSTEME FINANCIER INTERNATIONAL Les textes ci-dessous sont soit des passages d'ouvrages photocopis, soit des extraits de documents (parfois modifis et simplifis) dont vous pouvez retrouver l'intgralit en utilisant les adresses internet cites :
Sous la direction de Paul Dembinski, Economie et finance globales. La porte des chiffres, New York et Genve Nations Unies, , 2003, p. 134
Les marchs financiers http://www.lyc-arsonval-brive.ac-limoges.fr/jp-simonnet/spip.php?article30 (Jean-Paul Simonnet est professeur de lyce et charg de cours l'universit de Limoges)
Le dveloppement de ce mode de financement sexplique par les avantages que les agents y
trouvent : taux dintrt moins levs, quantits empruntes plus importantes, chances
mieux adaptes leurs besoins, et, surtout, possibilit de revente des titres. Cest ce dernier
point qui fait la force des titres financiers : celui qui les dtient peut tout moment les
revendre sans difficults un prix affich par un mcanisme de march. La possibilit de
ngocier les titres leur confre une liquidit proche de celle de la monnaie mme si la
diffrence de celle-ci, la valeur du titre peut varier dans le temps. Les titres sont des actifs (des
avoirs) liquides mais comportant un risque de gain ou de perte de valeur dans le temps.
Les produits et les marchs financiers
Loffre et la demande de financement direct porte sur des produits caractriss par des
dures de vie et des niveaux de risque diffrents.
Description des produits financiers
Le march montaire, march des capitaux court terme
Sur le march montaire, celui des titres courts, les banques, les entreprises ou lEtat peuvent
mettre ou schanger des titres ngociables (de 10 jours 7 ans).
Ces agents ont accs au march des capitaux court terme, pour leurs placements ou leurs
emprunts court terme sans passer par les banques (intermdiation) notamment grce aux
billets de trsorerie [1] pour les entreprises.
La Bourse, march des capitaux long terme
Une bourse est un lieu permettant la confrontation des demandeurs et des offreurs pour un
produit donn. Cest donc un espace gographique particulier o se dterminent les cours
dchange, cest dire le prix dchange des produits en question.
La Bourse est une bourse des valeurs cest dire un march organis o schangent des
valeurs mobilires : actions et obligations et beaucoup dautres titres ngociables.
Les emprunteurs cherchent des capitaux
Socits Administrations
Moyen et long
terme
Emission dactions
Emission dobligations Emission dobligations
Court terme Emission de titres ngociables
du march montaire
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Les prteurs recherchent une rmunration
Actions Obligations et TCN
Revenu Dividende Intrt
Plus value Dpend de lvolution du cours
de laction
Dpende de lvolution du taux
dintrt
Organisation des marchs
En ralit, le march montaire, le march des actions et des obligations et tous les autres
marchs financiers se composent de deux compartiments, appels march primaire et march
secondaire.
March de lmission et march de la ngociation des titres.
Le march primaire concerne seulement les missions de titres par exemple des actions et
des obligations. Il assure en effet la rencontre entre les demandeurs de fonds qui mettent les
valeurs mobilires (une entreprise qui souhaite se dvelopper va mettre des actions, lEtat
pour financer le dficit budgtaire met des obligations) et les pargnants qui souhaitent
placer leur pargne et qui achtent alors les nouvelles actions et obligations. La notion de
march financier correspond alors ce march des missions de nouveaux titres. Cest un
march du "neuf", un march du financement.
Le march secondaire, qui correspond au terme de Bourse, ne concerne que lchange des
valeurs mobilires dj mises. Ainsi, un pargnant ayant souscrit une mission
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dobligations dEtat peut souhaiter revendre ce titre contre de largent liquide. Cest donc sur
ce march que varient les prix des valeurs mobilires, appels cours. Cest un march de
loccasion, un march sur lequel les porteurs peuvent retrouver du liquide contre la vente de
leurs titres.
[1] titres demprunt moyen ou court terme (un mois trois ans) mis par une entreprise, et
comportant le paiement dun intrt fixe
http://www.lyc-arsonval-brive.ac-limoges.fr/jp-simonnet/spip.php?article30#outil_sommairehttp://www.lyc-arsonval-brive.ac-limoges.fr/jp-simonnet/spip.php?article30#nh1http://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Orientation.htmlhttp://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Orientation.htmlhttp://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Orientation.htmlhttp://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Orientation.htmlhttp://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Orientation.htmlhttp://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Orientation.htmlhttp://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Orientation.html
LA FINANCE GLOBALE et sa crise http://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/11.html (Franois Morin est professeur l'universit de Toulouse I)
1 De la mobilit des capitaux la segmentation des marchs de largent (1870-1970) En remontant quelques dcennies en arrire, il est classique de distinguer deux grandes phases dans lhistoire du capitalisme De 1870 jusqu la premire guerre mondiale, les grands pays industrialiss dgagent des capacits de financement qui alimentent des flux de capitaux grande chelle vers les pays neufs, fort potentiel de croissance, notamment lAmrique du Nord et du Sud, ainsi que lAustralie. Plusieurs lments expliquent cette forte internationalisation des mouvements de capitaux. En tout premier lieu, il ny a aucune entrave relle la libert de circulation des capitaux ; les capitaux privs peuvent se dplacer sans aucune contrainte ; ils sont parfaitement mobiles. Il y a ensuite la place centrale de la Grande-Bretagne dans le commerce mondial ainsi que le rle prpondrant de la place financire de Londres. En outre, en raison dune omniprsence bancaire internationale, la Grande-Bretagne constitue la plaque tournante de l'activit financire mondiale. (A partir de 1914-18, les mouvements de capitaux internationaux vont connatre une trs forte diminution) Les annes 1930 sont celles o les plus grands pays adoptent des mesures fortement protectionnistes. Celles-ci tarissent considrablement les flux de capitaux la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Les choix montaires oprs en 1944, lors de la confrence de Bretton Woods ne vont pas fondamentalement modifier le cours des choses. Les accords signs confirment, dans une large mesure, les restrictions antrieures des mouvements de capitaux. Les accords de Bretton Woods rvlent ainsi leur logique : ils privilgient fondamentalement la possibilit de mener des politiques conomiques autonomes dans chaque pays. Le rsultat invitable de ce systme est une forte limitation de la circulation internationale des capitaux. Pendant prs de trente ans, jusqu la rupture des accords en 1971, cette logique prdomine : les marchs montaires et financiers sont caractriss par une forte segmentation et une activit rduite. La fixation des taux dintrt, comme celle des taux de change, dpend essentiellement des autorits montaires (formes par les ministres de lconomie et les gouverneurs de banques centrales). Cependant, ds la fin des annes 1950, plusieurs facteurs vont progressivement remettre en cause cette situation. Dune part, des changements substantiels vont surgir dans le dveloppement des flux commerciaux et financiers ; dautre part, des ides nouvelles vont progressivement saffirmer quant la formation souhaitable de la valeur interne et externe de la monnaie. Parmi les facteurs conomiques qui seront la source de changements ultrieurs, il faut videmment placer le fort dveloppement des changes internationaux et l'mergence des firmes multinationales ; ces vnements s'accommodent, en effet, fort mal de la segmentation des marchs financiers. Il devient clair que le systme bancaire devait s'internationaliser. Ces donnes conomiques et financires ne pouvaient pas ne pas avoir dinfluence sur le mouvement des ides.
2 - La doctrine de la libralisation financire La doctrine actuelle de la libralisation externe La thorie conomique classique a toujours affirm le bienfait de la mobilit internationale des capitaux. Celle-ci permet notamment aux pays qui ont des ressources d'pargne limites d'attirer des financements pour leurs projets d'investissement internes. De leur ct, les investisseurs
internationaux peuvent diversifier leurs portefeuilles ; leurs risques sont plus largement rpartis et leurs changes intertemporels - des biens aujourd'hui, en change de biens demain - s'en trouvent favoriss. Autrement dit, des mnages, des entreprises, voire des pays tout entier, peuvent emprunter lorsque leurs revenus sont faibles, et, plus tard, rembourser lorsquils sont devenus plus levs. Le fait de lever toutes les restrictions qui psent sur ces transactions, autrement dit de laisser les capitaux entrer et sortir du pays sans contrle ni entrave, est ce que l'on appelle drglementer les mouvements de capitaux. Les arguments classiques en faveur de l'ouverture et de la libralisation des